Quatre femmes libérées d’une discothèque de Grenade après une opération anti-trafic
GRENADE, 21 novembre () –
La Police Nationale a mené une opération dans une discothèque de la région de Guadix, dans la province de Grenade, prétendument liée à l’exploitation sexuelle, favorisant l’immigration clandestine, la prostitution coercitive et contre la liberté sexuelle, dans laquelle quatre femmes ont été libérées et le deux personnes, un homme et une femme, qui seraient à la tête de l’entreprise, ont été arrêtées.
Durante la operación se han incautado de más de 51.000 euros en metálico e inmovilizado dos cuentas bancarias con un saldo superior a los 100.000 euros, además de 2,5 gramos de cocaína y diversa documentación, según ha detallado la Policía Nacional este martes en una nota de presse.
Les détenus ont déjà été mis à la disposition de l’autorité judiciaire. L’enquête policière a débuté il y a quelque temps et s’est concentrée sur les activités d’un citoyen dominicain de 59 ans, qui aurait dirigé cet établissement.
Les agents de la police ont pu recueillir des informations démontrant que cet individu avait facilité l’entrée illégale en Espagne au cours de cette année d’au moins une douzaine de femmes de nationalité colombienne, prétendument dans l’intention de les exploiter sexuellement.
Les agents ont pu vérifier que, dans ces locaux, qui ne répondaient pas aux conditions minimales d’hygiène et de santé, entre douze et quatorze femmes auraient pu pratiquer la prostitution, vivant dans des conditions de surpeuplement. Ces victimes, une fois leur journée terminée aux petites heures du matin, étaient également contraintes d’avoir des relations sexuelles non consensuelles avec leur ravisseur.
Les agents de la police ont réussi à libérer quatre femmes, dont trois de nationalité colombienne et une quatrième de nationalité dominicaine, qui se livraient de manière coercitive à la prostitution dans ces locaux, profitant de leur situation de vulnérabilité.
D’autre part, les agents ont arrêté le principal responsable présumé de ces événements, l’homme de 59 ans de nationalité dominicaine. Par ailleurs, une femme de 49 ans, de nationalité équatorienne, personne de confiance du principal accusé chargée de « contrôler et diriger l’entreprise en son absence », a été arrêtée.
C’est pourquoi elle a été accusée d’avoir commis des délits de traite d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, de contrainte à pratiquer la prostitution et d’atteinte à la santé publique.