Six arrêtés pour avoir recruté des migrants pour les exploiter dans des livraisons de colis à Alicante et Murcie
ALICANTE, le 27 mai. () –
Des fonctionnaires attachés à l’UCRIF de la Brigade provinciale de l’immigration et des frontières ont arrêté six personnes pour avoir prétendument recruté des migrants qui n’avaient pas de permis de séjour et de travail en Espagne et les avoir exploités pour effectuer des livraisons de colis à Alicante et à Murcie.
Apparemment, les détenus ont profité des conditions de besoin des migrants en situation irrégulière pour les soumettre à certaines conditions de travail ou de sécurité sociale contraires aux droits des travailleurs, comme les obliger à travailler 60 heures par semaine pour des salaires qui fluctuent. 300-400 euros par mois.
De plus, les personnes arrêtées ont utilisé la tromperie, en cachant ou en manipulant la réalité des conditions dans lesquelles elles prétendaient que ces personnes travailleraient pour encourager les travailleurs à accepter l’offre.
Les détenus ont forcé les migrants à travailler 12 heures par jour sans interruption, au cours desquelles ils ont été contraints d’accoucher à pied ou dans un véhicule, parfois sans permis de conduire ou non homologué en Espagne.
Il y a eu aussi des non-paiements de salaires ou d’une partie de ceux-ci, les victimes n’étaient pas inscrites à la Trésorerie de la Sécurité Sociale et elles n’ont pas obtenu de contrat de travail.
Les détenus formaient un groupe organisé et hiérarchisé avec une répartition des rôles, parmi lesquels on distinguait les gérants ou administrateurs de l’entreprise et ceux chargés de recruter les victimes par le biais d’annonces sur des portails internet ou par le bouche à oreille.
De même, l’un des détenus gérait les trajets et la distribution des véhicules directement avec les travailleurs, sachant qu’ils n’avaient pas de permis de conduire, tandis qu’une autre personne était chargée de payer les salaires.
Selon les investigations des chercheurs, 13 migrants au total ont été lésés par cette organisation qui opère depuis plus d’un an.
Pour ces événements, les agents ont arrêté six personnes, âgées de 27 à 42 ans, comme auteurs présumés d’un crime contre le droit des travailleurs et une autre pour appartenance à un groupe criminel.