Six arrêtés pour trafic de migrants d'Algérie vers Alicante et Murcie avec des bénéfices de plus de 350 000 euros

Six arrêtés pour trafic de migrants d’Algérie vers Alicante et Murcie avec des bénéfices de plus de 350 000 euros

La police a vérifié six transferts en bateaux vers la côte, avec 88 migrants, dont huit mineurs non accompagnés.

ALICANTE/MURCIA, 24 fév. ( ) –

Des agents de la police nationale, dans le cadre d’une opération conjointe avec Europol, ont démantelé un groupe criminel transnational dans la province d’Alicante, vraisemblablement spécialisé dans le trafic de migrants entre l’Algérie et l’Espagne.

Le gang aurait transféré des migrants, y compris des mineurs, dans des bateaux en fibre de verre du pays d’Afrique du Nord vers les côtes de Murcie et d’Alicante, et de là vers d’autres parties de l’Espagne par voie terrestre.

L’organisation a facturé à chaque migrant 5 000 euros pour le voyage en bateau, 300 euros pour la collecte sur la côte et 400 euros de plus pour le transfert vers d’autres points, atteignant un bénéfice de plus de 350 000 euros. Au total, ils ont arrêté six personnes, cinq à Orihuela (Alicante) et une à Tudela (Navarre), comme l’indique la police dans un communiqué.

L’enquête policière a commencé à la suite d’un épisode migratoire au mois d’octobre 2021, qui a permis de déterminer l’existence d’un réseau criminel basé dans la province d’Alicante qui aurait profité du trafic de migrants algériens, à travers des bateaux qui gauche des côtes de l’Algérie à la côte espagnole.

Les agents ont pu vérifier la matérialisation d’au moins six épisodes de migration maritime, impliquant 88 migrants algériens, dont huit mineurs non accompagnés. La plupart des voyages se déroulaient de nuit, dans des embarcations en fibre de verre « de peu de consistance, qui supportaient un excès de poids », causé à la fois par le nombre élevé de personnes à bord, et par les fûts d’essence qui s’accumulaient à l’intérieur.

Le réseau disjoint a agi « en parfaite coordination » avec une cellule basée dans le pays d’Afrique du Nord, qui aurait été chargée d’attirer les personnes intéressées et d’organiser le départ des bateaux vers l’Espagne.

Para llevar a cabo su actividad delictiva, el grupo criminal contaba con embarcaciones de fibra, combustible almacenado, brújulas y dispositivos de geolocalización para el trayecto marítimo, así como con pilotos que poseían los conocimientos y la pericia para llevar a cabo « travesías peligrosas » por mer ouverte.

PLUSIEURS VOYAGES DANS LA MÊME JOURNÉE

Leur « haut niveau de spécialisation » leur aurait permis d’organiser plusieurs allers-retours dans la même journée avec le même pilote et le même bateau. De plus, ils pourraient apparemment lancer jusqu’à trois navires en même temps, « atteignant la saturation des services maritimes espagnols ».

La police a indiqué que l’organisation démantelée « n’a pas hésité à mettre la vie des migrants en grave danger ». En fait, ils n’avaient pas non plus de mesures de sécurité pour garantir l’intégrité des personnes à bord, telles que des gilets de sauvetage ou des moyens de cale.

Une fois arrivés sur les côtes espagnoles, les migrants ont été récupérés par des membres de l’organisation, qui étaient chargés de les transporter en véhicule jusqu’à Orihuela (Alicante), où ils auraient été cachés dans des appartements de sécurité jusqu’à leur transfert ultérieur vers d’autres parties de l’Espagne. .

DES AVANTAGES DE PLUS DE 350 000 EUROS

Le groupe criminel a exigé 5 000 euros de chaque migrant pour le voyage en bateau, 300 euros pour leur prise en charge sur la côte et leur transfert ultérieur à Orihuela, 50 euros par jour pour leur séjour dans des appartements sécurisés et 400 euros de plus pour leur transfert à d’autres pointes. .

Les six épisodes migratoires maritimes vérifiés par les agents, avec 88 migrants algériens impliqués, auraient rapporté à l’organisation plus de 350 000 euros de profits.

L’opération policière s’est terminée par l’entrée et la perquisition d’une adresse dans la ville d’Alicante d’Orihuela, dans laquelle 54 900 euros en espèces, plusieurs téléphones portables et divers documents pertinents pour l’enquête ont été saisis.

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