Suspension du procès à Almería de quatre personnes pour avoir organisé une excursion en bateau pour 14 occupants
ALMERIA, 28 sept. () –
L’audience contre quatre personnes accusées d’avoir organisé et exécuté un voyage en bateau de la côte d’Oran, en Algérie, à la côte d’Almería pour 14 occupants qui ont été facturés entre 3 000 et 5 000 euros pour l’obtention d’une place sur le bateau, ce qui aurait acquis expressément à cette fin dans les îles Baléares, a été suspendu.
Des sources judiciaires ont indiqué la réticence justifiée de l’un des avocats à assister au procès dans lequel le parquet d’Almería demande sept ans de prison pour chacun des accusés pour un crime contre les droits des citoyens étrangers en raison de leur participation à la conception et à l’exécution du voyage, qui a eu lieu le 14 novembre dernier. L’audience orale doit être reprogrammée.
Selon la qualification, consultée par Europa Press, les accusés auraient ourdi un plan pour « s’enrichir illégalement » grâce à l’immigration clandestine de personnes en provenance d’Algérie, où toutes « étaient connues pour organiser des voyages de ce genre ».
En ce sens, le 29 août de l’année dernière, les accusés ILJ et HY se sont rendus d’Almería à un point indéterminé des îles Baléares pour acquérir le pneumatique qu’ils utiliseraient pour la traversée, qu’ils ont acheté pour 10 000 euros par virement bancaire.
Ledit bateau a été emmené à Almería depuis la gare routière de Barcelone ; ville d’où également, le 6 novembre, HY a emmené HB dans la province andalouse pour prendre en charge le skipper du bateau que MLM a lancé une semaine plus tard sur la plage de Las Negras de Níjar, selon l’accusation du procureur.
Depuis la côte d’Almería, et équipés d’un moteur hors-bord de 140 chevaux, les prévenus HY et HB se sont dirigés vers l’Algérie en appelant les personnes qui allaient occuper le bateau après avoir versé des sommes comprises entre 3 000 et 5 000 euros pour qu’ils puissent la plage concertée, selon le récit du Ministère Public.
Ainsi, et malgré le manque de « formation technique ou de pratique requise pour naviguer », les accusés auraient embarqué 14 personnes dans le bateau à minuit le 14 novembre de l’année dernière, que HB aurait conduit et HY aurait guidé à travers l’utilisation de la boussole tout en donnant des instructions aux occupants sur ce qu’ils devaient dire s’ils étaient intervenus par la police.
Sept heures après le début du voyage, ils ont été interceptés à trois milles nautiques de Los Escullos, à Níjar, par la Garde civile.
Le procureur aborde également le danger du voyage pour la vie et l’intégrité de tous ceux qui ont voyagé à bord en raison des caractéristiques du bateau, le nombre élevé d’occupants qui partageaient l’espace avec huit bidons d’essence – ce qui représentait un « grand danger d’incendie–, le manque d’équipements de navigation, de sauvetage, de cale et de communication radio ainsi que d’autres éléments de protection et de guidage tels que gilets de sauvetage, cartes marines ou feux de navigation.
Dans le même sens, ce manque de sécurité « a été aggravé par les caractéristiques du trafic dans la région », puisque 46 navires marchands ont traversé le passage pendant la période où a duré le voyage.