Treize victimes d'un groupe organisé dédié à l'immigration clandestine et à la prostitution sont libérées à Albacete

Treize victimes d'un groupe organisé dédié à l'immigration clandestine et à la prostitution sont libérées à Albacete

ALBACETE, 25 juillet. () –

La Police Nationale a terminé une enquête commencée en février de cette année, qui a abouti au démantèlement d'un groupe organisé dédié à la promotion de l'immigration clandestine et à la prostitution des femmes victimes de trafic, en réussissant à arrêter trois des responsables dudit groupe et à libérer un total de treize victimes qui étaient exploitées dans un bar à cocktails du Polígono Campollano, à Albacete.

L'enquête de la Police Nationale a débuté avec la plainte d'une femme victime de délits liés à la prostitution. Immédiatement, les agents ont commencé le protocole d'action et adopté des mesures de protection à son égard, lui accordant le statut de témoin protégé et commençant les efforts d'enquête.

Le résultat est arrivé à la mi-mai, lorsque deux hommes et une femme qui dirigeaient un établissement situé dans la zone industrielle de Campollano, dans la capitale d'Albacete, ont été arrêtés. L'endroit semblait être un bar à cocktails, même s'il a été prouvé par la suite qu'il était utilisé pour la prostitution de femmes, certaines en situation irrégulière.

Les efforts d'enquête menés par la Police Nationale ont révélé l'existence d'un groupe organisé qui hébergeait ces femmes dans une propriété proche de la capitale Albacete, dans des conditions de vie inhumaines. Ils ont été facturés pour chaque nuitée dans l'établissement, ainsi que pour chaque transport jusqu'aux locaux ou pour chaque tâche effectuée pour leur compte, comme le rapporte la Police dans un communiqué.

Par la suite, il a été constaté que les locaux comportaient plusieurs pièces à l'arrière avec des lits et des toilettes, utilisées pour la prostitution. Les détenus s'appropriaient cinquante pour cent de l'argent pour chacun des services sexuels effectués par chaque femme, allant même jusqu'à les agresser physiquement si elles n'effectuaient pas les services sexuels sans protection contre les maladies vénériennes.

PLUSIEURS VICTIMES ONT ÉTÉ SITUÉES EN SITUATION ILLÉGALE

Après la phase d'exploitation de l'opération, les agents ont détecté plusieurs femmes en situation irrégulière sur le territoire espagnol, pour lesquelles les détenues ont été accusées de délits de promotion de l'immigration clandestine, ainsi que de délits liés à la prostitution. De même, une entrée et une perquisition ont été effectuées dans la propriété utilisée pour héberger les victimes, localisant divers documents et espèces.

Les personnes détenues dans le cadre de l'enquête ont été mises à la disposition de l'autorité judiciaire chargée de connaître de l'affaire, alors déclarée secrète.

Soulignons que les victimes de la traite des êtres humains (exploitation sexuelle) peuvent bénéficier des droits collectés et qui les assistent conformément à la loi organique 4/2000 du 11 janvier sur les droits et libertés des étrangers en Espagne et leur intégration sociale, en relation à l'art. 59 bis, traitant la documentation nécessaire à sa régularisation administrative sur le territoire espagnol.

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