Un bateau en provenance du Maroc entre à Melilla et ses occupants sont recherchés par le FyCSE après avoir fui en cavale
MELILLA, 15 juin ( ) –
Les Forces et corps de sécurité de l’État (FyCSE) recherchent ce jeudi un groupe indéterminé de migrants après avoir accédé par bateau tôt le matin et s’être enfuis dès leur arrivée sur la plage de Melilla depuis la côte voisine du Maroc.
Le bateau, qu’ils ont laissé échoué sur le rivage, a surmonté le contrôle marocain et espagnol et a atteint le territoire national, à quel point ils ont fui à pied à travers la ville espagnole.
Un porte-parole de la délégation gouvernementale a confirmé à Europa Press que « les troupes de la Garde civile ont localisé à 5h50 aujourd’hui un bateau échoué sur la plage de l’Hippodrome, d’où, apparemment, elles auraient pu sauter à terre plusieurs personnes ».
De même, il a souligné que les forces et organes de sécurité de l’État « travaillent actuellement à localiser lesdites personnes ».
La source susmentionnée n’a pas été en mesure de préciser le nombre de migrants qui ont réussi à s’enfuir dès qu’ils ont touché le rivage de la plage de Melilla, mais certaines sources suggèrent que le nombre pourrait être d’une vingtaine.
La dernière entrée irrégulière de migrants à Melilla a eu lieu le 11 mai lorsque la Garde civile a arrêté le propriétaire d’un jet ski comme auteur présumé d’un crime de traite des êtres humains après avoir introduit un migrant dans la ville espagnole depuis les côtes voisines du Maroc et abandonné le « sans papiers » dans l’eau afin qu’ils puissent atteindre la côte de la plage Horcas Coloradas par leurs propres moyens.
Le porte-parole de la police a expliqué qu’une fois le patron identifié, un homme adulte, de nationalité espagnole et résidant dans la ville espagnole d’Afrique du Nord, a été arrêté et traduit en justice comme auteur présumé d’un crime contre les droits des citoyens étrangers, connu dans argot comme « trafic d’êtres humains ».
Enfin, il a souligné que le migrant, conformément à la législation en vigueur sur les étrangers, a été transféré dans les bureaux officiels de la police nationale, où un dossier d’expulsion pour entrée irrégulière sur le territoire national a été ouvert.