Un fugitif recherché par la justice suisse pour enlèvement, trafic de drogue et escroquerie, entre autres délits, a été arrêté
ALICANTE, 11 mars () –
Des agents de la police nationale ont arrêté un homme à la gare routière de Benidorm (Alicante), recherché par les autorités suisses sur lequel pesait un mandat de détention européen pour extradition (OEDE) pour délits de détention illégale, enlèvement, trafic de drogue, coercition, vol qualifié, le vol, la fraude et la promotion de l’immigration irrégulière.
Le fugitif a été arrêté par des agents de la Brigade de sécurité citoyenne de Benidorm alors qu’il tentait de monter dans un bus d’Algésiras à destination de Barcelone. L’attitude « insaisissable et insaisissable » de cette personne en présence des agents les a rendus suspects, ce pour quoi il a été identifié.
Lors de la consultation des bases de données de la Police nationale, les agents ont vérifié que cette personne disposait d’un mandat d’arrêt européen d’extradition pour des crimes commis en Suisse, ont indiqué les forces et organes de sécurité dans un communiqué.
Les autorités suisses l’accusent d’avoir détenu illégalement un autre homme, ainsi que deux autres complices, après l’avoir fait monter de force dans un véhicule et l’avoir forcé à les reconduire chez lui. Une fois sur place et après avoir volé les clés de la maison, ils sont entrés dans le domicile de la victime et ont dérobé des bijoux d’une valeur d’environ 7 000 euros dans un coffre-fort, et plus de 6 000 dollars en espèces, ainsi que d’autres objets de valeur.
Le fugitif était également accusé d’avoir facilité l’entrée en Suisse de deux étrangers sans régularisation et de les avoir cachés dans sa maison. De plus, il a été surpris par les autorités du pays alpin à plusieurs reprises avec certaines quantités de cocaïne et de marijuana, faits pour lesquels il a été arrêté à plusieurs reprises pour trafic de drogue, sans avoir répondu devant la justice suisse pour ces crimes.
Pour toutes ces raisons et selon le mandat d’arrêt émis par EUROPOL, ce fugitif pourrait encourir un maximum de 20 ans de prison dans le pays demandeur pour les crimes commis.
Le détenu de 33 ans, ressortissant suisse, a été mis à la disposition de la Cour centrale d’instruction du Tribunal national, organe chargé de mener à bien les procédures en vue de son extradition ultérieure.