Une femme arrêtée et une autre faisant l'objet d'une enquête pour promotion de l'immigration clandestine et falsification de documents

Une femme arrêtée et une autre faisant l’objet d’une enquête pour promotion de l’immigration clandestine et falsification de documents

PALMA, 10 septembre ( ) –

La Police Nationale de Palma a arrêté une femme d’origine péruvienne pour les délits de promotion de l’immigration clandestine, falsification de documents, contre la sécurité sociale, détournement et fausse déclaration, sa nièce faisant également l’objet d’une enquête comme auteur présumé d’un délit de mensonge documentaire. .

Comme l’a rapporté la Police Nationale ce dimanche dans un communiqué, l’enquête a débuté il y a environ un mois lorsque la Brigade Provinciale de l’Immigration et des Frontières a pris connaissance de l’existence d’une femme qui travaillait dans un restaurant sous l’identité de sa tante.

Les événements ont été rapportés et finalement portés à la connaissance de l’autorité judiciaire, qui a procédé à l’arrestation de l’auteur présumé, qui s’est avéré être la tante.

Ainsi, la nièce du détenu se trouvait en situation irrégulière en Espagne et a été convaincue par sa tante d’utiliser ses papiers pour pouvoir travailler « légalement » dans un restaurant. En échange, la nièce devait donner 300 euros par mois de son salaire à sa tante.

Quelques mois plus tard, la tante a exigé que sa nièce arrête de travailler, démissionne et dise à l’employeur qu’elle était victime de violence de genre, car ainsi l’indemnité serait plus élevée et elle continuerait également à recevoir de l’aide en tant que victime.

L’auteur présumé a continué de vivre avec le couple qu’elle avait dénoncé malgré une ordonnance de ne pas faire, et tous deux se trouvaient en dehors de l’île. La nièce a finalement informé l’homme d’affaires de ce qui se passait et celui-ci a accepté de lui verser l’indemnité et de résilier le contrat.

Le compte sur lequel l’homme d’affaires payait son salaire était et était au nom de sa tante, et il y inscrivait le règlement et par erreur la paie d’un autre employé du restaurant. De cette façon, la tante a gardé tout cet argent, plus la paie d’une troisième personne.

L’auteur présumé a refusé de restituer l’argent et, après avoir appris qu’une enquête était menée contre elle, elle est retournée à Majorque et a porté plainte contre sa nièce, l’accusant d’avoir utilisé ses documents et de se faire passer pour elle.

Finalement, et une fois les preuves nécessaires rassemblées par les enquêteurs de l’Ucrif, la femme a été arrêtée et mise à la disposition du tribunal d’instruction en service, comme auteur présumé d’un délit de promotion de l’immigration clandestine, falsification de documents, contre la sécurité sociale, appropriation plainte inappropriée et fausse.

De son côté, la nièce est accusée du délit de falsification de documents, considérant sa déclaration comme faisant l’objet d’une enquête mais non détenue et renvoyant la procédure devant le Tribunal de Garde.

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