"Une route a été ouverte en raison des mauvaises relations avec l'Algérie"

« Une route a été ouverte en raison des mauvaises relations avec l’Algérie »

PALMA, 4 janv. () –

Le PP des Baléares a critiqué le « mépris et l’hypocrisie » des gouvernements socialistes, qui « ferment les yeux » face au « drame humain » qu’entraîne l’arrivée des petits bateaux, et a estimé qu' »il faut reconnaître une fois pour toutes qu’il y a une voie ouverte causée par les mauvaises relations entre le gouvernement de l’Espagne et celui de l’Algérie ».

C’est ainsi que la dirigeante de la formation « populaire » des Baléares, Marga Prohens, s’est exprimée ce mercredi dans des déclarations aux médias, rappelant les « vagues de bateaux irréguliers » qui sont arrivées dans l’archipel ce Noël, des chiffres « qui n’ont cessé de croître ». depuis 2019″.

« 2021 était déjà une année record et 2022 l’a dépassée, l’arrivée de petits bateaux a augmenté de 15 % à Ibiza et de 116 % à Cabrera », a insisté Prohens, qui a estimé qu’il s’agissait d’un « drame humain qu’il faut gérer ». en chassant les mafias derrière elle ».

A ce stade, le ‘populaire’ a réitéré que ces entrées irrégulières sont le fruit de « mauvaises relations avec l’Algérie », tout en rappelant qu’en juin dernier ils prévenaient déjà, dans ce contexte, que « l’une des communautés les plus touchées » quant à  » flux d’immigration irrégulière », ce serait les îles Baléares.

De même, Prohens s’est référé aux critiques des corps et forces de sécurité de l’Etat pour le « manque de moyens » pour contrôler ces flux, et a demandé qu’ils soient dotés de plus de moyens humains et matériels, et qu’on leur accorde une « visibilité digne l’insularité » pour pourvoir tous les postes et répondre à ces exigences.

D’autre part, il a condamné le « mépris envers les municipalités des îles Baléares », car lorsque ces bateaux arrivent dans les municipalités, ils sont déposés dans leurs points verts, devenant des déchets à gérer.

« Le délégué du gouvernement aux Baléares a déclaré qu’ils aideraient à ce retrait et a encore une fois laissé les municipalités tranquilles », a ajouté le président du PP, qui a promis, en cas de gouvernement en 2023, de promouvoir un « municipalisme politique » et de « poursuivre les mafias qui sont à l’origine de ces arrivées », qui sont devenues une « alarme au sein des citoyens des Îles ».

Pour sa part, la maire de Santanyí, Maria Pons, a souligné que plus de 40 bateaux sont stockés dans les bureaux municipaux, avec leurs moteurs correspondants, alors qu’elle a déploré le « manque de ressources de la Garde civile », un corps partagé avec Campos et Ses Salines.

Dans le même ordre d’idées, le maire de Ses Salines, Juan Rodríguez, a déclaré que les bateaux sont « un résidu dangereux » qui s’ajoute « aux restes de toutes sortes » qu’ils laissent sur les plages.

« Nous les communes de première ligne n’avons pas à payer cette dépense, nous exigeons qu’elles nous aident et que le délégué du Gouvernement lance le concours pour détruire ces déchets », a conclu le maire.

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