UP demande à l'Intérieur de clarifier s'il y a des plaintes dans les CIE concernant le mauvais état de la nourriture donnée aux détenus

UP demande à l’Intérieur de clarifier s’il y a des plaintes dans les CIE concernant le mauvais état de la nourriture donnée aux détenus

MADRID, 15 avr. ( ) –

Unidas Podemos demande des explications au ministère de l’Intérieur en réponse aux plaintes concernant le mauvais état de la nourriture dans les centres de détention pour étrangers (CIE) et dans les chambres pour demandeurs d’asile dans les aéroports.

C’est ainsi que les députés du groupe confédéral Ismael Cortés et Enrique Santiago le transmettent à travers une série de questions parlementaires, où ils exigent également de savoir si les heures de repos et les promenades diurnes adéquates prévues par la réglementation sont garanties dans tous les centres.

Les deux parlementaires font valoir dans leur initiative la publication au Royaume-Uni sur les conditions de vie des réfugiés qui se trouvent dans les ressources de l’État, réalisée par l’ONG Refugge Action, ainsi que des informations dans les médias concernant les mauvaises conditions des détenus dans le CIE, liées à des aspects tels que les conditions météorologiques ou la nourriture.

De cette manière, ils soulignent que le décret royal 162/2014 envisage le règlement de fonctionnement et le régime interne de ces centres, avec des indications concernant les horaires, les communications ou les activités récréatives qui incombent à chaque installation, préalablement conjointement avec le conseil de coordination.

Plus précisément, les deux députés ont soulevé plusieurs questions au ministère de l’Intérieur telles que le détail des horaires que les CIE ont pour leurs différentes activités et s’il est garanti qu’il y a au moins huit heures de repos nocturne et au moins quatre de promenades diurnes. .

En matière d’alimentation, ils souhaitent que le Gouvernement précise si les suggestions des détenus sont prises en compte lors de la préparation des menus, si des régimes spéciaux sont envisagés pour les cas et s’ils disposent d’au moins un litre et demi d’eau potable par jour à ces personnes.

Enfin, ils interrogent l’Intérieur s’il est au courant des plaintes concernant l’alimentation dans ces centres et si, le cas échéant, il a choisi d’ouvrir une enquête ou s’il a engagé des poursuites contre les entreprises adjudicataires des contrats.

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