Vox demande dans un PNL de condamner Sánchez et Marlaska comme "responsables de la relocalisation des immigrants illégaux" en Andalousie

Vox demande dans un PNL de condamner Sánchez et Marlaska comme « responsables de la relocalisation des immigrants illégaux » en Andalousie

SÉVILLE, le 16 mars ( ) –

Jeudi prochain, la séance plénière du Parlement d’Andalousie débattra d’une proposition de non-loi (PNL) de Vox sur des mesures contre l’immigration clandestine. Entre autres contenus, il propose à la Chambre autonome de « réprimander » le président du gouvernement, Pedro Sánchez, et le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, ce qu’il justifie en les considérant comme « responsables des attaques contre la liberté et sécurité des voisins ou des citoyens de notre région découlant de la relocalisation des immigrants illégaux.

L’initiative comprend 19 points avec des revendications envers l’Administration autonome et aussi envers l’État.

L’initiative Vox appelle le gouvernement andalou à « mettre fin aux politiques d’effet d’appel » car « les fausses promesses d’un avenir meilleur en Europe » ont conduit « des milliers de personnes à risquer leur vie et à la perdre tragiquement ».

Il demande à l’administration régionale de « supprimer les subventions » aux associations et organisations qui « favorisent ou facilitent l’immigration clandestine et la traite des êtres humains ».

Il exige que le gouvernement andalou « suspende la coopération au développement avec le Sénégal ou tout autre pays qui ne collabore pas à la gestion des flux migratoires » dans les accords bilatéraux signés.

Il demande au gouvernement andalou de « suspendre la coopération au développement » avec les pays qui ont « paralysé » les négociations avec l’Union européenne pour la réadmission des immigrés, parmi lesquels il cite « l’Algérie ou le Maroc ».

Vox propose au Parlement d’Andalousie d’exprimer son opposition à « la relocalisation sur le territoire municipal ou régional » des immigrants qu’il qualifie d’entrée irrégulière s’ils n’ont pas demandé de protection internationale.

Le Gouvernement andalou exige « d’utiliser tous les moyens » pour « ne permettre aucun poste budgétaire » dédié à « la relocalisation des immigrés clandestins dans notre région ».

Il exige du gouvernement andalou qu’il « mette fin aux politiques de coopération internationale et à toute aide qui y est liée » après avoir affirmé qu’elles sont mises en œuvre par l’administration de l’État et, dans ce sens, il propose « de suspendre immédiatement tout paiement destiné à la Palestine ou, le cas échéant, à toute ONG ». qui opère en Palestine » avec pour argument « d’empêcher ne serait-ce qu’un seul euro espagnol d’aller à des organisations terroristes comme le Hamas ».

Vox souhaite que le Conseil exige que l’État « procède de manière préférentielle et urgente à l’expulsion immédiate de tous les immigrants qui entrent illégalement dans notre pays », ainsi que qu’il promeuve « l’avis favorable » du Parlement afin que toutes les administrations clarifient que « tout immigrant qui entre en Espagne illégalement ne pourra jamais régulariser sa situation ni recevoir une quelconque aide publique ».

Il demande à la Commission d’obtenir, à son tour, de l’Etat « la liste des pays sûrs », conformément à une directive communautaire et qui sont ceux où « il n’y a pas de persécution, de torture ou de traitement inhumain ou dégradant, ni de menace de violence aveugle ». dans des situations de conflit armé ».

ÉVITER LA FRAUDE À LA LOI DANS LE TRAITEMENT DE LA DEMANDE D’ASILE

Il exige que le Gouvernement andalou exige immédiatement que l’Administration de l’État « promeuve des réformes juridiques » avec l’idée qu’« aucun immigrant clandestin ne puisse commettre de fraude dans le traitement de son dossier d’immigration ou de sa demande d’asile », en plus de parier sur « le durcissement des sanctions contre mafias de l’immigration clandestine. »

L’initiative exige que la Commission obtienne du gouvernement « la transposition correcte de la directive de retour en Espagne » avec des aspects tels que la détention des étrangers dans des centres qui « sont en attente de l’exécution d’un ordre d’expulsion et de retour ».

Il impose à l’Organe de demander à l’État « d’appliquer systématiquement et rigoureusement » la directive 2013/33/UE du Parlement européen et du Conseil relative aux normes d’accueil des demandeurs de protection internationale en vue de procéder « à la détention » de ces demandes. protection internationale et vérifier s’il existe «des causes d’exclusion ou de refus de protection», auquel cas «l’accepter (expulsion) immédiatement en tenant compte du critère du pays sûr», tout en proposant «de ne pas reconnaître la protection internationale, par exemple, à ceux qui viennent du Maroc, d’Algérie et d’autres pays sûrs.

La Commission exige du gouvernement « des renforts en personnel pour traiter les demandes d’asile et résoudre les dossiers d’immigration » afin qu’ainsi « aucun immigrant clandestin ne puisse être favorisé par les retards de l’Administration ».

Exigence de l’Administration Autonome qui négocie avec le Gouvernement de généraliser dans toutes les municipalités d’Espagne l’élaboration et l’approbation d’une ordonnance sur la procédure de sanction en cas de non-respect du registre municipal « afin que les immigrants illégaux ne puissent pas s’inscrire ».

Face à un scénario de « relocalisation des clandestins dans notre région », Vox sollicite l’avis « favorable » de la Chambre autonome pour « augmenter et renforcer la présence policière » pour « garantir la sécurité des voisins » et « retenir les clandestins » sous contrôle. » des immigrés illégaux pendant que leurs dossiers d’expulsion sont en cours de traitement.

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