Arrêté pour avoir exploité 40 migrants dans les fermes de Dos Hermanas avec douze heures par jour et dix minutes pour manger

Arrêté pour avoir exploité 40 migrants dans les fermes de Dos Hermanas avec douze heures par jour et dix minutes pour manger

DEUX SOEURS (SÉVILLE), 14 novembre ( ) –

Les agents de la Police Nationale ont arrêté deux personnes et enquêtent sur une autre – le propriétaire d’une exploitation agricole – en tant que dirigeants d’une organisation qui exploitait des étrangers dans des entreprises et des fermes de Dos Hermanas (Séville). Les journaliers étaient obligés de travailler de six heures du matin à six heures de l’après-midi avec « à peine dix minutes » pour boire de l’eau et manger, sous la « surveillance » des responsables de chaque équipe. Ils travaillaient à moitié pieds nus ou en tongs.

L’enquête a débuté lorsque la police nationale a appris qu’un crime contre les droits des travailleurs était en train d’être commis dans une ferme nazaréenne. Les agents se sont rendus dans une ferme en compagnie de l’Inspection provinciale du travail et ont pu constater qu’il y avait un groupe d’environ 40 personnes qui, après s’être rendu compte de la présence policière, ont pris la fuite à travers la campagne et ont finalement été rattrapées par les agents.

Il a alors été possible de vérifier que 37 personnes procédaient à la collecte des olives dans des « conditions de travail terribles », la plupart étant semi-pieds nus – avec des chaussettes – ou en tongs, sans contrat de travail ni inscription à la Sécurité sociale. est détaillé dans la note envoyée par la Police Nationale. En outre, ils ont déclaré que leur journée commençait à 6 heures du matin lorsqu’ils étaient récupérés dans différents véhicules et conduits à la ferme sans connaître jusqu’au dernier moment le lieu de travail ni ses conditions.

Ils ont fait leur journée sans repos jusqu’à 18 heures, avec « à peine dix minutes » pour boire de l’eau et manger quelque chose sous la surveillance des accompagnateurs de l’équipage. Les agents ont pu vérifier que sur les 37 personnes qui composaient ce groupe, 33 étaient des citoyens étrangers, dont 17 en situation irrégulière.

Suite à cette première phase de l’opération, l’enquête s’est poursuivie au cours de laquelle il a finalement été possible d’arrêter deux personnes, chargées d’embaucher du personnel, ainsi qu’une personne enquêtée, propriétaire de la propriété, comme responsable d’un délit contre droits des travailleurs. Grâce à cette opération, il a été mis fin à l’exploitation par le travail de près de 40 étrangers.

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