CCOO demande au gouvernement de fournir "un personnel suffisant" pour le sauvetage aux îles Canaries en réponse à l'arrivée de migrants

CCOO demande au gouvernement de fournir « un personnel suffisant » pour le sauvetage aux îles Canaries en réponse à l’arrivée de migrants

LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 9 octobre ( ) –

La Fédération des services citoyens des commissions ouvrières (FSC-CCOO) a demandé ce lundi au ministère des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain, dont dépend le sauvetage maritime, de fournir « un personnel suffisant » aux unités qui opèrent aux îles Canaries pour  » assurer son fonctionnement en permanence » et avec des équipages qui se voient garantir « des jours de repos suffisants » face à la tendance « à la hausse » des arrivées de migrants.

Dans un communiqué, le FSC-CCOO a souligné la nécessité pour le sauvetage maritime, « fer de lance » de la sauvegarde de la vie humaine en mer, de mener des politiques proactives de protection des migrants, pour lesquelles il a appelé à un personnel « suffisant » dans les unités et les équipages car le la sauvegarde de la vie humaine en mer « ne peut pas être soumise » à la bureaucratie budgétaire ou aux « interprétations » statistiques.

« La proactivité fait la différence entre l’avant-garde et la médiocrité d’un service », a-t-il souligné, ajoutant que la zone SAR espagnole couvre une superficie équivalente à trois fois le territoire national, soit 1,5 million de kilomètres carrés.

Il ajoute que la moitié de ces kilomètres se trouvent dans la zone des îles Canaries, où les moyens de sauvetage maritime « ne sont pas du tout proportionnels à leur extension », d’où la recherche de vies humaines nécessite « des navigations plus longues, avec plus d’heures de travail, qui incombent ». des équipages adaptés à des services spécifiques et non à des besoins réels ».

Enfin, il indique que la migration est devenue un « problème structurel, qui nécessite des engagements sérieux » de la part des États de l’Union européenne et où les migrants doivent être au centre de l’équation car « toutes les « routes migratoires par voie maritime » comportent de graves dangers lorsqu’elles ils sont effectués dans des bateaux surpeuplés de construction douteuse, avec l’intervention de mafias, sans moyens de navigation et de sauvetage appropriés, et où des hommes, des femmes et des enfants confient leur vie à la chance sur leur chemin vers une vie meilleure ».

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