Ceuta a accueilli 161 enfants migrants rien que cet été, plus de la moitié rien qu’en août
CEUTA, 2 sept. ( ) –
Au total, 161 mineurs étrangers non accompagnés ont pu accéder irrégulièrement à Ceuta au cours des mois de juin, juillet et août de cette année malgré le changement des conditions régissant le transit par la frontière de Tarajal, pour laquelle depuis mai ils ne peuvent accéder qu’à la localité espagnole Marocains avec un visa Schengen ou en tant que travailleurs frontaliers embauchés dans la ville autonome.
Selon les données auxquelles Europa Press a eu accès, au cours du seul mois d’août, 84 jeunes de moins de 18 ans ont été placés sous la tutelle de l’administration locale au détriment de la réalisation de tests d’âge. En juillet, la même chose s’est produite avec 54 autres et en juin avec 23.
Les entrées se concentrent sur la voie maritime à la nage ou en embarcations précaires pour longer les brise-lames frontaliers de Tarajal, surtout, et de Benzú. Les jours avec le plus grand nombre d’arrivées d’enfants non accompagnés en 24 heures se sont concentrés jusqu’à 15 en août et 13 en juillet.
65% des garçons qui se sont retrouvés sans abri dans la ville autonome ont entre 17 et 18 ans et environ 20% entre 16 et 17 ans. Sept n’ont même pas 15 ans et un en a 12.
La plupart des transferts vers les centres du Service de protection de l’enfance sont effectués par les forces et organes de sécurité de l’État, à peu près à parts égales entre la police nationale (71 entre juin, juillet et août) et la garde civile (62). Le reste a été réalisé par la Police Locale ou la Fondation SAMU.
Cette entité accueille actuellement 123 mineurs à Piniers (dans les centres « Aljarafe » et « Triana »), 8 à Madrid et 86 autres au rez-de-chaussée du Centre Temporaire de Relocalisation « La Esperanza », à l’étage supérieur, directement géré par l’administration régionale en accueille 73. Le reste des quartiers se trouve dans le centre de réforme de ‘Punta Blanca’ et ‘Mediterráneo’, réservé aux plus jeunes. Près d’une trentaine de filles continuent à s’occuper de l’association Engloba.
Avec un total de 331, l’administration régionale fait plus que doubler le nombre maximum (132) qui a été convenu avec le ministère qui sont accueillis à Ceuta pour activer des mécanismes d’orientation vers d’autres autonomies telles que celles déjà convenues qui leur permettent de quitter la ville pour 60 en 2022 et à 32 en 2023.