Clavijo critique le fait que le reste de l'Espagne « tourne le dos » aux îles Canaries face à l'arrivée de migrants
BARCELONE, 22 décembre () –
Le président des Canaries, Fernando Clavijo, a critiqué le fait que le reste de l'Espagne « tourne le dos » aux Canaries face à l'arrivée de milliers de migrants dans les îles, et a exprimé l'opinion que dans la répartition des Pour les mineurs, la responsabilité incombe, littéralement, aussi bien au gouvernement central qu'au Parti populaire.
Dans une interview accordée dimanche à 'La Vanguardia', rapportée par Europa Press, Clavijo a déclaré que le Gouvernement a une plus grande responsabilité car il participe directement à la gestion de la situation, mais que le PP « a déçu » en tant qu'opposition.
Concernant la rencontre avec le Gouvernement et le PP pour la répartition des mineurs, il a critiqué qu'elle ait été « très frustrante, très frustrante et très décevante », tout en soulignant que, malgré cela, l'Exécutif des Canaries doit s'occuper des mineurs migrants.
« Je ne peux pas laisser cette frustration et cette colère me détourner de l'objectif de prendre soin des mineurs face à un État et à une Union européenne qui, inexplicablement, nous ont abandonnés », a-t-il exprimé.
Pour Clavijo, le système est effondré et saturé et « la question est de savoir combien de temps le gouvernement espagnol va maintenir cette saturation, cet effondrement et ce manque de solidarité ».
Il a précisé qu'il y a actuellement plus de 5.400 mineurs migrants aux îles Canaries, mais que des bateaux continuent d'arriver et il met en garde contre le drame humanitaire : « Les dernières données indiquent que toutes les 45 minutes, un immigrant meurt en essayant d'atteindre nos côtes ».
DÉCRET-LOI POUR LA RÉPARTITION DES MINEURS
Le président des Îles Canaries a expliqué que le décret-loi qu'il a présenté au gouvernement central comprend un seul article dans lequel il propose une répartition des mineurs migrants et qu'il appelle toutes les forces politiques du Congrès à rechercher leur soutien.
Pour l'instant, souligne-t-il, Junts s'est montré disposé à collaborer à une répartition extraordinaire des mineurs entre les communautés et a exprimé l'opinion que la position des jointaires est cohérente, selon lui, car « ils ne vont pas modifier un loi qui permet au gouvernement d'envoyer des mineurs en Catalogne quand et comme il le souhaite.