Condamnation à plus de six ans de prison pour avoir attaqué la Garde civile avec un macroboat alors qu'elle transportait des migrants

Condamnation à plus de six ans de prison pour avoir attaqué la Garde civile avec un macroboat alors qu’elle transportait des migrants

CEUTA, 3 octobre () –

Le Tribunal Supérieur de Justice d’Andalousie (TSJA) a rejeté les recours déposés par les deux individus qui, le 25 septembre 2019, ont tenté de transporter vers la péninsule depuis Ceuta 53 sans-papiers « entassés » dans un immense bateau semi-rigide de 13 mètres de long. longueur avec laquelle ils ont fini par attaquer un patrouilleur du Service Maritime de la Garde Civile.

Tous deux doivent purger chacun six ans et demi de prison, comme l’avait décidé le Tribunal provincial de Cadix, pour un délit contre les droits des citoyens étrangers aggravé par la mise en danger de leur vie et un autre de contrebande.

Selon le récit des faits avérés inclus dans la sentence, dont Europa Press a eu accès au contenu intégral, JMA et MAH, tous deux casiers judiciaires, se sont approchés des brise-lames de l’Alfau à bord d’un macroboat d’une valeur de 69.800 sans numéro de châssis ni éclairage, où les attendaient les sans-papiers.

Les immigrés voyageaient « surpeuplés et sans gilets de sauvetage » dans un bateau « sans éléments de sécurité » parmi des vagues d’un demi-mètre de haut, raison pour laquelle il est considéré comme prouvé que « leurs vies étaient en danger ». Malgré cela, en essayant de fuir le Benemérita, « ils se sont dirigés vers leur patrouilleur et l’ont fait entrer en collision avec la digue ». Les agents ont dû sauter à l’eau et nager jusqu’au rivage, mais n’ont pas été blessés.

Le TSJA a rejeté tous les arguments des appelants, y compris ceux qui soulevaient « l’atypique délit comme la contrebande du comportement qui leur est reproché pour la possession du navire interdit », puisque selon la Cour suprême « c’est la condition de utilisateur du navire avec ces autres fins illicites comme moyen de commettre le délit de trafic de drogue (extensible à l’immigration clandestine), ce qui rend l’occupant pénalement responsable en tant qu’auteur du délit de contrebande, sans qu’il soit nécessaire de recourir à la demande de la théorie de la domination du fait pour un simple acte de possession qui constitue en soi le crime ».

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