Curbelo demande au gouvernement central d’accepter la tutelle des mineurs migrants et de ne pas attendre les quotas de la LACC
SANTA CRUZ DE TENERIFE, 5 janvier ( ) –
Le président du Cabildo de La Gomera, Casimiro Curbelo, a appelé vendredi l’État à appliquer une solution « urgente » sur la tutelle des mineurs migrants non accompagnés.
De cette manière, il propose que le gouvernement de l’État assume la responsabilité de ces mineurs, indépendamment du fait que des travaux soient en cours sur des modifications réglementaires qui établissent des quotas d’accueil obligatoires entre les communautés autonomes.
« Si la question migratoire est une affaire d’État pour le gouvernement espagnol, les solutions à appliquer doivent être cohérentes avec cet engagement. Les îles Canaries connaissent une situation insoutenable du point de vue général de la migration, mais en ce qui concerne les mineurs, il n’y a plus d’attente », a-t-il noté dans une note.
Aujourd’hui, plus de 4 500 mineurs sont sous la tutelle des institutions des îles.
Ainsi, il a exhorté le gouvernement central à assumer ses responsabilités de manière directe et agile s’il y avait des difficultés à obtenir une majorité au Congrès des députés qui permettrait d’apporter des modifications à la loi sur les mineurs, une règle qui ne considère pas les mineurs dans une situation irrégulière.
Curbelo a souligné que l’approbation du Pacte de Migration et d’Asile de l’Union européenne « doit être le cadre pour articuler toutes les politiques européennes qui garantissent la solidarité entre les pays », non sans regretter que pendant cette période beaucoup d’entre eux aient vécu « le dos tourné ». » à cette crise et il n’y a pas eu de » stratégie commune » pour répondre aux demandes soulevées.
De même, il a insisté sur le renforcement des moyens de surveillance sur les côtes des îles Canaries, ainsi que sur l’attention du personnel « qui est toujours insuffisante », surtout lorsqu’un volume élevé est reçu dans des territoires « aux services limités », par rapport à l’île. .de El Hierro.
Dans ce sens, il a ajouté que les mesures de solidarité et de renforcement des ressources « doivent être en phase » avec une politique étrangère de coopération, de manière réelle et dimensionnée, avec les pays d’origine, « sans cesser l’effort de surveiller les mafias qui opèrent depuis différents points de la côte africaine ».
Curbelo a également annoncé qu’il transférerait cette question à la Fédération des Îles Canaries (Fecai) ainsi qu’au Parlement des Îles Canaries afin d’analyser les solutions possibles que propose le gouvernement espagnol, sur des questions pertinentes telles que l’application de nouvelles réglementations, la modification de celles déjà existantes, comme la loi sur les mineurs et la coopération économique en raison des coûts de la crise migratoire, qui dépassent déjà 104 millions d’euros.