Des ONG manifesteront à Bruxelles le 1er octobre contre la mort de migrants aux frontières de l'Europe

Des ONG manifesteront à Bruxelles le 1er octobre contre la mort de migrants aux frontières de l’Europe

MADRID, 20 sept. ( ) –

Plus de 130 organisations européennes ont organisé une marche à Bruxelles le 1er octobre prochain, sous le slogan ‘Droits ! Pas de morts ! », vise à protester contre la mort des migrants aux frontières de l’Europe et à exiger les droits de l’homme et la régularisation des personnes qui vivent et travaillent sur le continent.

Comme l’ont rapporté les organisateurs, notamment ‘Caravan Opening Borders’ et ‘Humanitarian Maritime Rescue-Aita Mari Project’, l’action se déroulera devant le Parlement européen, sur la place du Luxembourg à Bruxelles
à 15h00

A travers un communiqué, ils ont dénoncé que « plus de 50 000 personnes ont perdu la vie depuis 1993 » aux frontières européennes. Cette situation, selon lui, est une conséquence « des politiques migratoires menées par l’UE et les gouvernements de ses Etats ».

ABSENCE DE VOIES LÉGALES ET SÉCURITAIRES

« L’absence de voies légales et sûres, les accords d’externalisation des frontières et la militarisation progressive des frontières font des victimes », dénoncent les organisations.

En ce sens, ils ont rappelé la mort récente d’une jeune femme subsaharienne qui aurait été abattue par la gendarmerie marocaine alors qu’elle s’apprêtait à se rendre en bateau aux îles Canaries depuis la plage d’Akhfennir à Tarfaya (Maroc) ; ainsi que la mort de trente personnes à la frontière du pays africain avec Melilla en juin dernier.

Les entités dénoncent « l’absence de protection institutionnelle et l’absence d’un cadre qui s’occupe de la dimension transnationale » qui, selon elles, « provoque des violations des droits essentiels qui affectent la dignité humaine, les droits ‘post-mortem’ de ceux qui ont morts et le droit de connaître la vérité qui protège les familles ».

En revanche, ils critiquent la situation des « personnes qui parviennent à franchir ces frontières travaillent et vivent de longues années sans papiers et sans droits ». En ce sens, ils soulignent que « la situation d’irrégularité suppose une condamnation à l’exploitation par le travail, l’invisibilité devant les institutions, l’absence de protection légale ou
l’exclusion des services publics tels que l’éducation et la santé ».

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