Deux hommes arrêtés pour avoir dirigé un bateau qui a atteint les eaux des îles Baléares lundi dernier
PALMA, 17 juin ( ) –
Des agents de la police nationale ont arrêté lundi dernier deux hommes d’origine algérienne pour avoir favorisé l’immigration clandestine et appartenu à un groupe criminel, car ils sont les patrons d’un bateau.
Comme l’a rapporté la police dans un communiqué de presse, le bateau a été localisé en mer par la Garde civile, et immédiatement après, le fait a été signalé au sauvetage maritime qui a procédé à son sauvetage et à son débarquement à la Colònia de Sant Jordi, à Majorque.
Enfin, les 20 personnes qui voyageaient ont été mises à la disposition de la Brigade Provinciale de l’Immigration et des Frontières de la Police Nationale.
L’UCRIF ENQUETE ET TRAITE LES ACCORDS DE RETOUR
Au total, 20 personnes voyageaient dans la petite embarcation, deux d’origine algérienne et 18 Africains subsahariens, dont une femme et un mineur.
Des démarches ont été entreprises et il a été possible de déterminer que les patrons du bateau étaient les deux occupants de celui-ci d’origine algérienne. Comme d’habitude, il n’y avait pas de gilets de sauvetage sur les bateaux, il y avait une pénurie d’eau et de nourriture, les migrants savent à peine nager, etc.
Dans ce cas, et avant l’embarquement, les passagers sont isolés quelques jours dans une forêt à proximité du point de départ des bateaux, en attendant que la météo s’améliore et qu’il n’y ait plus de surveillance policière. Les migrants sont sérieusement menacés de mort avec des armes blanches pendant ces jours afin qu’ils ne trahissent pas les patrons ou l’organisation une fois arrivés en Espagne.
Le prix moyen payé dans ce cas est de 1 000 euros, toujours à l’avance. Parfois, ils sont trompés avec ces paiements car ils ne sont pas transportés plus tard ou ils exigent de nouveaux montants.
ARRESTATION DES DEUX SKIPPERS DU BATEAU
Les enquêtes pour identifier les schémas susmentionnés sont très complexes en raison des caractéristiques de la typologie criminelle, de la loi du silence imposée aux migrants, des craintes et de la méfiance des témoins envers l’organisation criminelle, du temps très court pour les mener, du changement constant de «modus operandi» fondés sur des enquêtes policières, entre autres.
Enfin, après avoir identifié les auteurs présumés des événements décrits, ils ont été arrêtés et inculpés de délits d’incitation à l’immigration irrégulière et d’appartenance à un groupe criminel, et le procès-verbal correspondant a été dressé à cet effet.
Mis à la disposition de l’Autorité judiciaire de Manacor, il a ordonné la détention provisoire des deux détenus.