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Egibar juge « inacceptable » l’accusation du PSE contre le PNV d’entretenir « un discours xénophobe proche de l’extrême droite »

Il défend le modèle d’accueil « réussi » d’Euskadi pour resocialiser les réfugiés et doute qu’avec le macrocentro Sánchez, il soit atteint

VITORIA, 19 janv. ( ) –

Le porte-parole du PNV au Parlement basque, Joseba Egibar, juge les déclarations graves et fausses du leader du PSE-EE, Eneko Andueza, « injustes et inacceptables », dans lesquelles il a accusé les jeltzales de maintenir « un discours xénophobe, proche à l’extrême droite », en rejetant le modèle « macrocentro » pour les migrants que le gouvernement de Pedro Sánchez a projeté pour Vitoria-Gasteiz avec une capacité d’accueil de 350 personnes.

« Tout ne va pas, monsieur Andueza », a prévenu Egibar le plus haut représentant des socialistes, partenaires du PNV dans les institutions basques. En outre, il a défendu le modèle d’accueil « réussi » au Pays basque qui vise la resocialisation des réfugiés à travers des itinéraires individuels, ce dont il « doute » qu’il se produise avec le projet de l’exécutif de l’État.

Le leader de la jeltzale a fait ces déclarations aux journalistes du Parlement basque après que le secrétaire général du PSE-EE a accusé le PNV de pratiquer « l’électoralisme » avec le projet d’un centre d’accueil à Vitoria, avec un discours « xénophobe », qui il se voit « très proche de la droite rance et de l’extrême droite dans ce pays ».

Joseba Egibar a indiqué que le PNV « soutient et approuve la position de la mairie de Vitoria-Gasteiz et du gouvernement basque » sur le macro-centre projeté dans la capitale d’Álava par l’exécutif de Sánchez.

En ce sens, il a rappelé que le Pays basque dispose « d’un modèle d’accueil et d’asile réussi, qui favorise l’accompagnement individualisé depuis la communauté elle-même et qui favorise l’intégration sociale, la fuite des macrocentres et de la ghettoïsation ».

« Nous connaissons et sommes conscients de la situation de tension que connaît le système d’accueil de l’État. Nous comprenons et partageons la nécessité de devoir agrandir les lieux, et que cette expansion des lieux soit envisagée et réalisée en Euskadi, mais toujours sous le modèle que jusqu’à la date a
travaillé et a été complété par le Modèle basque de
bienvenue », a-t-il déclaré.

Selon lui, « le modèle d’accueil basque a prouvé son utilité ».
« Il existe de nombreuses success stories vécues par les personnes prises en charge dans le cadre de ce modèle, un service qui s’effectue en grande partie dans des appartements ou dans des centres redimensionnés et individualisés, avec un projet
connectés à la réalité sociale », a-t-il souligné.

Au contraire, il a souligné qu’« à ce jour, il n’existe pas de ‘macrocentre’ de référence au niveau de l’État, tel que celui projeté à Gasteiz, qui puisse enseigner de bonnes pratiques ou des itinéraires de processus individuels ou familiaux d’intégration sociale avec une garantie générale de succès.

« Il est frappant que le gouvernement espagnol opte pour un modèle de macro-centre, que la grande majorité des pays européens ont cessé d’utiliser précisément en raison des quelques résultats positifs obtenus afin de promouvoir les processus d’intégration et de promouvoir la cohésion de la société communautaire », il a déclaré.

ACCUSATIONS GRAVES

Egibar a fait allusion à « trois accusations graves et fausses » qu’Eneko Andueza a portées contre le PNV et qu’il a assuré qu’elles sont « fausses ». En référence aux critiques selon lesquelles les jeltzales « évoquent cette affaire à la veille des élections », il a indiqué que « cette affaire a été découverte dimanche par un média numérique de Vitoria ».

« Ce sont ces informations qui mettent cette question à l’ordre du jour et qui
génère le malaise du Parti socialiste, qui était
Gérer jusqu’à présent dans le plus grand secret et sans aucune transparence. L’affaire n’est pas diffusée par le PNV, mais par un moyen de communication dans l’exercice du droit à l’information qui aide les citoyens », a-t-il souligné.

On a également fait allusion aux propos d’Andueza, garantissant que ce macro-centre s’adresse aux migrants, mais plutôt aux réfugiés « fuyant la guerre, citant des familles afghanes et ukrainiennes ». « Andueza ignore, ou ce qui serait pire, il cache le fait que le système d’accueil basque accueille et prend déjà soin de ces familles fuyant l’horreur des talibans en Afghanistan ou la barbarie russe en Ukraine », a-t-il fait remarquer.

Le porte-parole du PNV au Parlement a précisé que « ces familles afghanes et ukrainiennes sont prises en charge dans des refuges qui
favoriser et favoriser leur socialisation, et non dans des macro-centres comme celui projeté par le gouvernement espagnol ».

Enfin, il a fait allusion au fait qu’Eneko Andueza a « insinué » que la formation jeltzale « tient un discours xénophobe ou dangereux », et que leurs discours sont très proches de la droite rance voire de l’extrême droite ».

« INJUSTE ET INACCEPTABLE »

« Ces insinuations sont, en plus d’être injustes, inacceptables. Justement, ce que le PNV veut, c’est donner le meilleur accueil
possible pour les réfugiés, ce dont nous doutons qu’il se produise si le projet du gouvernement espagnol est réalisé », a-t-il reproché.

C’est quelque chose qui, comme l’a souligné, « n’est pas seulement dit par le PNV », mais « pratiquement toutes les entités sociales qui travaillent dans le monde de l’asile et avec les réfugiés sont très critiques à l’égard du soi-disant ‘macrocentro' ». « Nous demandons à M. Andueza d’arrêter de faire de la démagogie et
être sensible à ce que les institutions basques et aussi les
les acteurs sociaux les plus impliqués que nous proposons », a-t-il affirmé.

Selon lui, depuis dimanche dernier, « la seule personne qui a
cadrer cette question dans le contexte électoral a été
Eneko Andueza ». « C’est sérieux de faire de l’électoralisme avec n’importe quelle matière, c’est très sérieux de le faire avec les droits d’accueil, de soins et de socialisation des personnes qui en ont le plus besoin. Tout ne se passe pas en politique, monsieur Andueza », a-t-il prévenu.

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