« En 2021 on en régularise 2 000 avec des noms et prénoms »

« En 2021 nous régularisons 2 000 avec noms et prénoms »

– Eduardo Parra –

ERC demande une régularisation extraordinaire pour 500 000 personnes qui, selon ses estimations, vivent en Espagne sans papiers

MADRID, 22 ( )

Le gouvernement a régularisé en 2021 plus de 2 000 migrants « avec nom et prénoms, en étudiant leur situation » particulier, comme l’a révélé le ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, José Luis Escrivá, qui s’est opposé aux régularisations « aveugle ».

« Au Ministère de l’Inclusion, avec des dossiers individuels, nous avons régularisé, nous avons donné des titres de séjour et de travail à plus de 2 000 personnes en 2021, avec noms et prénoms, en étudiant leur situation, et nous avons renforcé les dispositifs administratifs pour que ce soit la Cas. C’est vraiment travailler pour la vie des plus vulnérables »Escrivá a défendu.

C’est ce qu’a indiqué la ministre de l’Inclusion ce mercredi lors de la session plénière du Congrès, en réponse à une question de la députée Esquerra Republicana, María Carvalho, sur la régularisation des migrants résidant en Espagne.

Carvalho a critiqué la vision, à son avis, « utilitaire » de la réforme de la réglementation de la loi sur l’immigration et a demandé la régularisation extraordinaire des plus de 500 000 migrants qui vivent en Espagne sans papiers, selon ses estimations.

Le ministre a fait remarquer que cela « ça ne peut pas se faire » pas seulement parce que « le cadre européen l’empêche » mais parce que le gouvernement croit en un modèle migratoire « ne repose pas sur des régularisations aveugles » mais en « solutions durables ».

« Nous croyons en un modèle migratoire non pas basé sur des régularisations indiscriminées et généralisées, mais sur l’existence de filières pour les différents types de migrations, et de solutions durables aux problèmes d’irrégularité. »a abondé.

En outre, Escrivá a souligné que plus de 10 000 jeunes migrants ex-tuteurs ont déjà bénéficié de la nouvelle réglementation sur l’immigration entrée en vigueur en novembre 2021, qui permet aux jeunes migrants ex-tuteurs de ne pas se retrouver sans papiers lorsqu’ils atteignent l’âge légal. l’âge et avoir accès à l’emploi.

« Pendant la pandémie, nous avons approuvé une première réforme du règlement sur l’immigration pour permettre aux mineurs non accompagnés et aux ex-tuteurs d’entrer sur le marché du travail dans des conditions normales, une demande historique qui a déjà bénéficié, en six mois, à plus de 10 000 jeunes qu’ils ont été condamnés à l’irrégularité, à l’exploitation et à l’économie souterraine »a souligné.

ENRACINE PAR LA FORMATION

Le ministre a également rappelé qu’ils vont créer une nouvelle figure de racines en formant « de sorte qu’après la troisième année de séjour, la formation soit autorisée par le biais d’un titre de séjour qui devient définitif à l’issue de la formation et sur présentation d’un contrat de travail ». Ainsi, selon le ministre, « De longues périodes d’irrégularité sont évitées et ces personnes ont plus d’opportunités ».

Pour le député ERC, la réforme envisagée par le ministère dirigé par Escrivá repose sur « le manque de capital humain dans différents secteurs » mais il s’est demandé quelle est la raison pour laquelle ils ne peuvent pas couvrir ces secteurs et il a répondu que c’est parce que « la violation constante des droits des travailleuses ».

Pour sa part, le ministre a rejeté la « slogans et proclamations » Quoi « masquer la complexité du phénomène migratoire » et a énuméré quelques-uns des changements que la réforme du Règlement sur l’immigration introduira.

Ainsi, il a avancé qu’ils vont mettre plus « accent » dans la « amélioration des conditions de vie des migrants par l’élimination des conditions de travail précaires ».

En outre, il a ajouté qu’ils allaient simplifier les conditions d’obtention d’une autorisation lorsque des personnes créent des entreprises. Comme l’a souligné Escrivá, en 2021 « seuls 285 étrangers ont obtenu une autorisation de travailler à leur compte »un nombre qui « il faut absolument augmenter ».

De même, il a indiqué qu’ils vont parier sur le « souplesse » face à « un catalogue de professions à couverture difficile qui, en 2021, n’a permis l’entrée en Espagne que de 129 travailleurs, pratiquement tous des entraîneurs sportifs ».

De même, entre autres mesures, il a souligné qu’ils vont « réduire les obstacles » que rencontrent les étudiants étrangers puisque, comme il l’a souligné, il y a chaque année plus de 50 000 étudiants non européens en Espagne et « seulement 2% travaillent pendant leurs études ».

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