Escrivá demande de la « sensibilité » avec les travailleurs frontaliers et de comprendre la situation au Maroc
Défend l’enracinement par la formation après deux ans de résidence en Espagne
BARCELONE, 1er juillet ( ) –
Le ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, José Luis Escrivá, a appelé ce vendredi à la « sensibilité » avec les travailleurs frontaliers, ainsi qu’à comprendre la situation au Maroc dans la gestion de l’arrivée des migrants.
Il l’a dit lors d’un déjeuner à la Fundació Pere Tarrés après que la Cour supérieure de justice d’Andalousie (TSJA) a confirmé que les mineurs renvoyés au Maroc après être entrés à Ceuta en mai 2021 doivent être renvoyés en Espagne : « Je connais l’énorme situation de stress et difficulté avec laquelle ils ont dû faire face à cette situation ».
Pour cette raison, il a demandé d’attendre les résultats de la procédure judiciaire, la même chose qu’il a demandée concernant le saut par-dessus la clôture de Melilla vendredi dernier, avant lequel il a demandé du temps pour clarifier ce qui s’est passé.
Le ministre a assuré que les 133 immigrés qui ont traversé sont soignés au Centre de séjour temporaire des immigrés (Ceti) à Melilla, et « essayent de rendre leur situation la meilleure possible ».
« Nous devons avoir la plus grande empathie et sensibilité avec le phénomène migratoire et ce qu’il signifie », a-t-il dit, ajoutant que peut-être les procédures de demande de protection internationale devraient être améliorées, étant donné le manque de connaissances qu’il n’est pas nécessaire de sauter la barrière pour y accéder.
Escrivá a également demandé « comprendre la situation que vit le Maroc », un pays qui a au sud, comme il l’a exprimé, un certain nombre d’États en faillite, en guerre et avec des famines qui exercent une pression vers le nord.
« Le travail que fait le Maroc n’est pas facile », a souligné le ministre, qui a estimé que la situation sur le territoire du royaume alaouite est extrêmement complexe.
ENRACINE PAR LA FORMATION
D’autre part, Escrivá a défendu l’établissement par la formation des immigrés qui sont en Espagne depuis deux ans, et a expliqué qu’ils travaillent avec le ministère de l’Éducation sur le développement réglementaire des itinéraires : « Nous allons être assez flexible », a-t-il avancé, et a demandé d’éviter les abus et que les formations soient vérifiables et tangibles.
Il a également proposé d’élargir le catalogue des métiers particulièrement demandés, qui comprend actuellement des entraîneurs sportifs et des pêcheurs, pour lesquels ils ouvriront un dialogue avec les acteurs sociaux.