Escrivá dit que les centres créés pour recevoir les Ukrainiens "sont là pour rester" et accueillent déjà d'autres nationalités

Escrivá dit que les centres créés pour recevoir les Ukrainiens « sont là pour rester » et accueillent déjà d’autres nationalités

MADRID, 12 juin ( ) –

Le ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, José Luis Escrivá, a assuré ce lundi que les Centres d’accueil, d’attention et d’orientation pour les personnes déplacées (CRADE) qui ont été lancés au début de la guerre en Ukraine dans le but d’accueillir les les réfugiés « sont là pour rester » et, comme il l’a expliqué, ils accueillent déjà des migrants d’autres nationalités.

Escrivá a fait ces déclarations au CREADE à Pozuelo (Madrid) où il a ouvert la présentation du rapport de la Banque mondiale « Rapport sur le développement dans le monde 2023 : Migrants, réfugiés et sociétés ».

Dans son discours, le ministre a souligné qu’à travers les quatre centres qui ont été mis en place dans le pays avec cette mission – à Madrid, Malaga, Barcelone et Alicante – des documents ont été reçus et le statut de réfugié a été offert à  » près de 180 000 personnes d’Ukraine « , 30 000 d’entre eux rien qu’à Pozuelo.

Ce CREADE de la capitale est utilisé « pour l’accueil d’autres nationalités » et, si la majorité des Ukrainiens sont toujours accueillis dans ses installations (environ 160), il y a aussi des migrants de cinq autres nationalités.

Escrivá a souligné la présence de jusqu’à 80 réfugiés afghans qui sont arrivés sur le dernier vol qui a atterri en Espagne. A ceux-ci s’ajoutent les migrants accueillis d’Azerbaïdjan, du Pérou et du Venezuela.

CENTRES AVEC « UNE VIE APRÈS »

Le responsable de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations a indiqué que ce scénario est « la vision » que son département a en la matière. « Nous voulons que ces centres aient une vie après l’effort qui a été fait avec les Ukrainiens », a-t-il expliqué dans des déclarations aux médias, auxquels il a assuré : « Ces centres sont là pour rester ».

Escrivá a également souligné que le CREADE « sont des références internationales » pour leur travail pour mener à bien toutes les actions qui doivent être menées à l’arrivée d’un réfugié « de manière intégrale et avec dignité pour le migrant réfugié en Espagne ».

Du ministère, ils ont expliqué que les profils particulièrement vulnérables sont pris en charge dans le centre de Pozuelo, notamment en raison d’une maladie ou d’un traumatisme grave. Pour cela, un programme spécifique a été conçu. Ces derniers temps, je pense à la population afghane. « Mais pas seulement », a prévenu le département d’Escrivá.

En outre, comme indiqué, l’enseignement des langues, les soins psychologiques et les soins médicaux ont été renforcés, ces derniers en collaboration avec l’hôpital Puerta de Hierro.

UN REFLET DE SOLIDARITÉ

Pour le ministre, l’accueil des réfugiés dans les CREADE espagnoles est un « reflet de la solidarité » et des « valeurs » partagées en Europe « à l’égard de ceux qui doivent vraiment fuir ».

D’autre part, interrogé sur l’augmentation des arrivées de bateaux ce week-end, Escrivá a expliqué que « ces phénomènes ont leur va-et-vient » et a souligné que, si « une large fenêtre » est prise comme référence, l’arrivée de migrants à les côtes espagnoles « est relativement modérée ».

En ce sens, le ministre a indiqué que le système d’accueil du pays absorbe correctement ces entrées. En fait, il a expliqué que le système « n’est même pas complet à 50% » à l’heure actuelle.

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