Fuenlabrada rappelle que le contrat « fait main » pour les travaux de La Cantueña est toujours sous enquête judiciaire
FUENLABRADA, 22 octobre () –
La Mairie de Fuenlabrada a rappelé mardi à la Communauté de Madrid que la justice continue d'enquêter sur « le contrat d'urgence attribué à la main » pour les travaux de La Cantueña, suite à l'arrêt du Tribunal Supérieur de Justice de Madrid (TSJM) qui a rejeté la mesure conservatoire mesures demandées pour suspendre les travaux d'adaptation du centre pour mineurs migrants, chose attendue, puisque les travaux sont déjà terminés.
Des sources municipales ont souligné que le TSJM continue d'enquêter sur la plainte déposée par la Mairie de la ville devant ce même tribunal pour l'attribution de travaux par voie d'urgence effectuée par le Gouvernement de la Communauté de Madrid. tribunal et fait l'objet d'une enquête », disent-ils.
Comme ils l'ont indiqué, le rejet des mesures conservatoires « était déjà attendu par la Mairie et n'apporte rien de nouveau puisque ce que le TSJM rejette, ce sont les mesures conservatoires demandées pour des travaux déjà terminés et que le Gouvernement régional a exécutés unilatéralement ». . toujours dans le dos de la Mairie de Fuenlabrada ».
« Il n'est pas étrange que les tribunaux rejettent les mesures conservatoires demandées par la municipalité pour empêcher l'avancement des travaux, alors qu'ils sont déjà terminés depuis des semaines. Le contraire serait incongru », ont-ils estimé.
Le TSJM a rejeté l'appel de Fuenlabrada en donnant la priorité à la situation des mineurs migrants plutôt qu'aux réglementations d'urbanisme. Dans son mémoire, la Chambre soutient qu'il est « évident » que compte tenu de la situation des mineurs non accompagnés générée par leur entrée massive en Espagne » et « du devoir qui en résulte pour les administrations autonomes de prendre soin d'eux de manière adéquate » pour justifier le il faut adapter les bâtiments disponibles ».
Cependant, la Mairie a exprimé à plusieurs reprises que le modèle choisi par la Communauté de Madrid pour ce macro centre « ne respecte pas les recommandations du Conseil de l'Europe pour ce type d'espaces », car il isole plutôt qu'il n'intègre les mineurs. C'est ce qu'a transmis il y a quelques semaines le maire de la ville, Javier Ayala (PSOE), à la Commission européenne contre le racisme et la xénophobie, qui se rendra prochainement en Espagne.