Grande manifestation contre le centre de migrants de la base Armilla et pour "un autre modèle de solidarité"

Grande manifestation contre le centre de migrants de la base Armilla et pour « un autre modèle de solidarité »

Les promoteurs de la marche excluent la xénophobie et réclament une autre option qui garantisse « une vie digne » aux migrants

ALHENDÍN (GRENADE), 6 avril. (E) –

Ce samedi, une marche de quartier a parcouru la distance entre Alhendín et Armilla, dans la zone métropolitaine de Grenade, pour protester contre le centre pour migrants que le gouvernement étudie sur le terrain adjacent à cet établissement.

La marche a commencé à 12h00 depuis le Pavillon Polyvalent de Los Llanos de Alhendín jusqu'à la porte de la Mairie d'Armilla. Auparavant, à 10h00, les habitants s'étaient réunis dans ces locaux avec les cinq maires de chacune des communes participantes. Il s'agit des maires d'Armilla, Loli Cañavate ; Churriana de la Vega, Antonio Narváez; Las Gabias, Merinda Sádaba ; Ogijares, Estéfano Polo; et Alhendín, Francis Rodríguez.

La manifestation a été soutenue par environ un millier de voisins, selon l'organisation organisatrice ; et 500 personnes selon la Garde civile. Au cours de la marche, promue par l'Association du quartier de la base aérienne, il n'y a eu aucun incident d'aucune sorte.

Dans des déclarations à Europa Press, la vice-présidente de cette association, Sara Martín, a remercié tous les habitants participants, des municipalités d'Alhendín, Armilla, Ogíjares, Churriana de la Vega et Las Gabias, pour leur aide.

En ce sens, Martín a indiqué que la manifestation a été « pacifique et calme, sans discours xénophobes ou politiques ». De même, il a souligné que « nous devons être solidaires et ici nous nous engageons en faveur de l'intégration, mais peut-être avec un autre modèle ».

Dans le même ordre d'idées, il a souligné que « ce modèle n'est pas très viable pour assurer des conditions de vie adéquates à ces mille deux cents personnes ». « Ce n'est pas une manière d'offrir une vie digne, de pouvoir offrir des services de santé ou de garantir la sécurité. » « Ce n'est pas la bonne manière de gérer cette situation », a-t-il souligné.

La manifestation est la première proposée par cette association qui est encore en cours de création, puisqu'elle n'a pas de statuts enregistrés. Ainsi, Martín a indiqué qu'ils n'avaient que deux ou trois jours pour organiser la mobilisation, qui a eu un « grand écho ».

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