Guardiola estime que le gouvernement a besoin de plus d'« empathie » et de moins d'« arrogance » pour faire face à la crise migratoire

Guardiola estime que le gouvernement a besoin de plus d’« empathie » et de moins d’« arrogance » pour faire face à la crise migratoire

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La présidente du gouvernement d’Estrémadure, María Guardiola, prend la parole lors d’un petit-déjeuner informatif d’Europa Press, à l’hôtel Rosewood Vila Magna, le 2 novembre 2023, à Madrid (Espagne). – Eduardo Parra – Europa Press

MADRID, 2 novembre () –

La présidente d’Estrémadure, María Guardiola, a demandé au gouvernement central plus « d’empathie » et moins « d’arrogance » pour aborder de manière coordonnée la crise migratoire aux îles Canaries et le transfert de migrants vers la péninsule.

« Ce qui ne peut pas être, c’est que le ministère amène des immigrants dans la péninsule, les emmène dans n’importe quelle ville de notre communauté et n’en informe pas le maire ni les présidents autonomes », a-t-il reproché ce jeudi lors du petit-déjeuner informatif organisé par Europa Press.

Comme l’a expliqué Guardiola, la Commission a appris via les réseaux sociaux le transfert de 140 migrants à Malpartida de Cáceres, « ni le maire ni moi n’étions au courant de rien ». Face à cette situation, il a demandé au ministère dirigé par José Luis Escriva qu’il y ait « loyauté et coordination institutionnelle » et que le CC.AA soit informé.

La coordination, selon le président d’Estrémadure, est une question « simple » pour pouvoir accorder l’attention que méritent « ces personnes qui souffrent du drame humain ». « Il me semble que nous devons avoir un peu plus d’empathie, que cette arrogance du gouvernement ne profite à absolument personne », a-t-il déclaré.

Dans le même ordre d’idées, interrogé sur la réunion qui a eu lieu mardi dernier avec le ministre Escriva pour informer le CC.AA et les conseils municipaux de la répartition territoriale, pour Guardiola, la réunion était une « simple procédure » dans laquelle l’exécutif central a fait ne « reconnaissent pas beaucoup leur erreur ».

Et même s’ils ont assuré du ministère qu’ils les tiendraient informés, le président du Conseil a insisté sur la nécessité d’une conférence sectorielle sur l’immigration, ce qui « correspond à un sujet comme celui-ci » pour que les Communautés Autonomes puissent Sachez quelle politique suivre.

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