Ils arrêtent un recruteur de Marocains irréguliers à Ceuta pour les escroquer avec l'arrangement de leurs papiers

Ils arrêtent un recruteur de Marocains irréguliers à Ceuta pour les escroquer avec l’arrangement de leurs papiers

CEUTA, 18 décembre ( ) –

Des membres de l’Unité contre les réseaux d’immigration clandestine et les contrefaçons documentaires (Ucrif) de la Direction Générale Supérieure de la Police Nationale de Ceuta ont développé ce lundi la deuxième phase de « l’Opération Boléro » avec l’arrestation du présumé « ravisseur » d’une organisation criminelle dédiée à l’escroquerie jusqu’à 12.500 euros par habitant auprès de citoyens marocains en situation irrégulière dans la ville à qui on a proposé de renouveler leur passeport et d’obtenir des permis de travail et de séjour.

Comme l’a détaillé l’État Supérieur dans une déclaration aux médias, jusqu’à présent, 14 victimes ont été localisées, qui ont perdu 86.500 euros aux mains des trois hommes et d’une femme détenus.

Les deux hommes et la femme arrêtés le 29 novembre dans la première phase du dispositif restent en prison provisoire car ils font l’objet d’une enquête pour des délits présumés d’escroquerie, de détournement, d’appartenance à un groupe criminel et de falsification de documents. La salle sera portée devant le tribunal dans les prochaines heures.

La Policía Nacional ha dado por « desmantelada » una organización « que se dedicaba a estafar a ciudadanos en situación administrativa Irregular con la falsa promesa de renovar su pasaporte y la regularización de su situación administrativa en España a través de la obtención de un permiso de residencia et je travaille ».

Pour la première procédure, ils ont exigé 2 500 euros et 10 000 euros supplémentaires pour la seconde, sans toutefois les réaliser. Le dernier détenu effectuait « un travail de recrutement, d’intermédiaire et d’interprète », mais comme les autres « il n’hésitait pas à profiter de la situation de vulnérabilité et de besoin des victimes ».

Outre ceux repérés directement par la police nationale, une demi-douzaine d’immigrés irréguliers se sont présentés ces dernières semaines dans les commissariats de police, affirmant être également victimes du réseau découvert.

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