Ils demandent la prison pour un entrepreneur agricole d'El Ejido (Almería) accusé d'employer des migrants sans contrat depuis 2009

Ils demandent la prison pour un entrepreneur agricole d’El Ejido (Almería) accusé d’employer des migrants sans contrat depuis 2009

ALMERÍA, le 25 décembre. () –

Le Parquet demande trois ans de prison contre un entrepreneur agricole de la municipalité d’El Ejido (Almería) pour avoir prétendument employé des immigrants en situation irrégulière dans diverses exploitations agricoles de sa propriété, auxquels il a refusé de signer un contrat et les a forcés à accepter ses conditions d’embauche. l’emploi, le travail, en profitant de leur « situation d’énormes besoins et de vulnérabilité ».

Le ministère public indique dans son document de qualification provisoire, consulté par Europa Press, que les accusés auraient pratiqué cette pratique depuis 2009, même si ce n’est qu’en mars 2022 que des agents de la Brigade de l’Immigration de la Police Nationale ont procédé à une inspection de leur fermes de fruits et légumes sous plastique.

Il rapporte que les agents ont vérifié à leur arrivée au Sitio Calandina que les serres étaient « avec la porte fermée avec un cadenas » pour « éviter d’éventuelles inspections » et souligne qu’au moment de l’action, l’homme d’affaires « a appelé un des salariés à fuir avant l’arrivée de la Police. »

Le procureur détaille que le prétendu « modus operandi » des prévenus était de « rechercher » des personnes « d’origine subsaharienne » qui n’étaient en possession ni d’un titre de séjour ni d’un permis de travail « pour leur confier des travaux agricoles » sur leurs différents terrains. fermes et à qui Il versa « un salaire en espèces ».

Il souligne, « connaissant leur situation », qu’il aurait refusé « à plusieurs reprises » de leur accorder un contrat de travail et souligne qu’en outre, il les aurait prévenus qu' »il n’employait pas de travailleurs sous contrat ».

« Ces personnes ont accepté ces conditions de travail en raison de leur situation d’énorme besoin et de vulnérabilité », affirme le ministère public, qui explique que, le jour de l’inspection, il y avait sept migrants employés dans les serres « en situation irrégulière », sans contrat et sans être affilié à la Sécurité Sociale ».

Le document provisoire de qualification précise également que certains d’entre eux travaillaient dans ces conditions pour le mis en cause depuis 2019, alors que d’autres fournissaient leurs services depuis seulement quelques mois.

Outre la peine privative de liberté en tant qu’auteur présumé d’un délit contre les droits des travailleurs, le parquet est intéressé à payer une amende de neuf mois avec une indemnité journalière de 20 euros.

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