Interception d'un drone chargé de drogue et de téléphones portables dans un centre pour mineurs à Ceuta

Interception d’un drone chargé de drogue et de téléphones portables dans un centre pour mineurs à Ceuta

CEUTA, 4 juillet. ( ) –

Des agents de la Brigade Provinciale de Sécurité Citoyenne de la Police Nationale de Ceuta ont intercepté un drone chargé de plusieurs téléphones portables, d’un chargeur et d’une plaque à haschich après l’avoir vu atterrir sur le toit d’une des salles de classe du Centre Piniers I Mineurs, un des hébergements d’urgence installés en périphérie de la ville autonome à proximité de la prison pour héberger les centaines de jeunes migrants marocains non accompagnés restés dans la ville espagnole depuis la crise migratoire de mai 2021.

Selon le quartier général supérieur dans un communiqué, les agents affectés à un service de patrouille ordinaire dans les environs de la prison de Loma Mendizábal ont remarqué la présence d’un drone « volant dans l’espace aérien près de la prison » qui transportait un colis attaché avec une corde.

L’avion a finalement atterri à environ 500 mètres de la prison, sur les salles de classe du centre pour mineurs, où les agents ont trouvé « plusieurs téléphones portables, un chargeur et une plaque de substances stupéfiantes, apparemment du haschich » à l’intérieur d’un emballage transparent.

La Brigade Provinciale de Police Scientifique a pris en charge le drone et le reste des éléments intervenus pour ouvrir l’enquête correspondante.

L’utilisation d’engins volants sans pilote est devenue, pendant plus de deux ans que la frontière de Ceuta est restée fermée, l’une des procédures les plus utilisées à la fois pour le trafic de drogue entre les deux côtés de la clôture et pour l’introduction d’objets interdits dans la prison locale. Ce n’est qu’en 2021 que la Garde civile a abattu « plus de vingt » avec des téléphones portables ou de la drogue.

Le Commandement local de la Benemérita a commencé début mai à utiliser « en phase de test » les deux drones équipés de caméras thermiques qu’il a acquis en février pour « améliorer le service de surveillance » du périmètre frontalier de la ville.

A lire également