Jucil critique l’absence de protocole « clair » pour agir en cas d’invasion de la clôture de Ceuta
MADRID, 4 février () –
L’association professionnelle Justice de la Garde Civile (Jucil) a rappelé dans un communiqué que, dix ans après la tragédie de Tarajal (Ceuta), elle ne dispose toujours pas d’un « protocole clair sur la manière d’agir en cas de nouvelles tentatives massives de toucher la terre espagnole par des migrants sans autorisation.
« Jucil vise à remédier au manque de protocoles d’action clairs et spécifiques pour les gardes civils dans des contextes de migration massive, dans le but de prévenir de nouvelles tragédies et de garantir également la sécurité et les droits de toutes les personnes impliquées dans cette situation », déclare le secrétaire général de Jucil, Ernesto Vilariño.
Le 6 février 2014, comme le rappelle Jucil, 16 gardes civils en service ont été complètement dépassés par les événements dans lesquels l’armée est intervenue, qui ont révélé la controverse complexe à laquelle les gardes civils sont confrontés lorsqu’ils doivent gérer des situations d’immigration.
« L’absence de protocoles spécifiques et l’incertitude juridique sur la manière de traiter ces situations contribuent à un scénario problématique dans lequel des solutions inadéquates sont observées, tant pour l’attention et les soins personnels des migrants que pour la tranquillité d’esprit quant à leur intervention. propres agents, » dit le secrétaire général.
En ce sens, rappelons que l’affaire, rejetée en justice à plusieurs reprises, est toujours source de polémique judiciaire. Ils soulignent donc l’importance de l’élaboration de protocoles. « Nous sommes convaincus que ces protocoles doivent être le résultat d’un examen attentif du respect des droits de l’homme, de la sécurité des migrants et des procédures appropriées pour garantir l’ordre aux frontières », déclare Vilariño.