La délégation gouvernementale avance que les migrants que la Galice accueillera ne seront pas obligés d’aller à l’école et resteront un mois
Ces personnes arriveront par avion et/ou bus en fonction du nombre de personnes déplacées à chaque voyage et de leur destination.
SANTIAGO DE COMPOSTELA, 26 octobre ( ) –
La délégation gouvernementale a annoncé que les plus de 400 migrants qui arriveront en Galice seront des hommes, sans besoin de scolarité, préalablement soignés dans le domaine sanitaire et social et que leur séjour d’accueil sera d’un mois maximum.
C’est ce qu’a transmis jeudi la Xunta en réponse à la lettre envoyée par le Département de Politique Sociale. Par ailleurs, le président de la Xunta, Alfonso Rueda, a critiqué le gouvernement central, en réponse à plusieurs questions posées à la fin du Conseil de la Xunta, pour la situation d’information « insuffisante » sur l’arrivée des migrants en Galice.
Compte tenu de cela, Rueda a exigé de connaître plus de détails, notamment sur leurs âges et leurs éventuelles pathologies, puisque les soins de santé incombent à la communauté galicienne et, au minimum, il comprend qu’il faudra s’occuper d’eux.
Cet après-midi, la délégation a précisé que le mécanisme d’accueil « a déjà été mis en place » par l’Exécutif Central et a remercié la Xunta pour sa disponibilité « en cas d’événement imprévu ».
En référence au nombre de migrants arrivant en Galice, à la ville d’accueil et à la date, il s’agit d’une prévision qui « pour l’instant » est maintenue dans les données fournies dans un courrier électronique envoyé au président de la Xunta, Alfonso Rueda.
Ces personnes arriveront par avion et/ou bus en fonction du nombre de personnes déplacées à chaque voyage et de leur destination. Il s’agit d’hommes, « pour la plupart adultes », qui étaient auparavant soignés d’un point de vue sanitaire et social et sans nécessité de scolarité.
Cependant, la durée maximale du séjour est d’un mois et la prise en charge et le suivi directs de ces personnes seront assurés par des entités sociales qui collaborent avec le Gouvernement.
En référence aux critères de répartition « ils tiennent compte de la disponibilité » des logements et de l’acceptation préalable par les établissements d’accueil, qui est élaborée comme une action « ponctuelle, ordonnée, sûre et légale ».
MAIRES DE LA COROUÑA ET VIGO
Les villes qui accueilleront ces personnes seront Sanxenxo, Vigo, La Corogne et Sobrado dos Monxes. Ainsi, ce jeudi, la maire de La Corogne, Inés Rey, interrogée sur cette question, a souligné qu’il s’agit d’une « question d’une grande sensibilité et complexité sociale » et a transféré la disponibilité de ce que le gouvernement central propose au conseil herculino.
Rey est convaincue que la même « volonté » sera présente de la part des entités locales face à une « situation de crise humanitaire » pour « aider les personnes qui fuient des situations désespérées, la faim et la guerre », a-t-elle ajouté.
C’est pour cette raison qu’ils ont déclaré qu’ils coopéreraient avec le gouvernement central pour tout ce qui leur serait demandé concernant un refuge dont il n’a pas été précisé combien il pourrait y en avoir dans la ville herculéenne.
Pour sa part, le maire de Vigo, Abel Caballero, a souligné que la décision est « certainement correcte » de transférer les immigrants arrivés aux îles Canaries vers la péninsule puisque la saturation et l’agglomération « n’est pas tolérable », selon le gouvernement espagnol. « prend une bonne décision. »
Le maire a indiqué qu’il enverrait 12 personnes à Vigo par l’intermédiaire d’Accem, la même entité qui a pris en charge les réfugiés ukrainiens à Vigo. Ainsi, il a souligné que la ville Olívic est « accueillante » et « solidaire ».
« Les 12 qui arriveront à Vigo seront pris en charge par Accem et le gouvernement espagnol est responsable de tous les frais, du séjour, de tout ce dont ils ont besoin, de tout », a-t-il ajouté.