Landaluce envoie au gouvernement la lettre où il plaide le rejet social de l'ouverture d'un CETI à Algésiras

Landaluce envoie au gouvernement la lettre où il plaide le rejet social de l’ouverture d’un CETI à Algésiras

ALGECIRAS (CADIX), 26 août () –

Le maire d’Algésiras (Cadix), José Ignacio Landaluce (PP), a envoyé une lettre au gouvernement central dans laquelle il explique en détail le rejet social généré dans la ville par la nouvelle de l’éventuelle ouverture d’un centre de séjour temporaire pour les immigrés (CETI) dans la ville, où il a souligné que l’éventuelle ouverture du centre « reviendrait en arrière de plus de dix ans dans le travail social qui a été réalisé dans la ville d’Algésiras ».

Dans la lettre adressée à la sous-direction générale des centres d’urgence et de migration du ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, le maire d’Algésiras a indiqué que « la population de la zone où le terrain sur lequel il est prévu de construire un CETI a un pourcentage de 20 % de résidents migrants », comme le rapporte la mairie d’Algésiras dans une note.

Ainsi, Landaluce a déclaré que « dans ce quartier de la ville, il y a déjà une grande saturation de nationalités qui, à ce jour, coexistent en harmonie, à laquelle s’ajouterait une population immigrée flottante en situation grave d’exclusion sociale ».

Le maire a souligné que « créer un centre avec ces caractéristiques serait gaspiller tous les efforts et l’argent investis par toutes les administrations, entités et le grand public, pour s’assurer que le plan local élaboré à travers la stratégie régionale d’action dans les zones défavorisées (ERACIS) est un plan complet et énergique ».

En ce sens, il a souligné que « nous devons empêcher que la zone sud ne se déprécie à nouveau, surtout qu’à Algésiras, il existe de nombreuses entités qui travaillent avec la population immigrée, ayant atteint avec un grand engagement et un niveau optimal de coexistence, qui peut être affectée par augmentation massive de cette population.

Du point de vue de l’urbanisme, Landaluce s’est référé au rapport technique qui indique que l’implantation d’un centre de ces caractéristiques dans l’ancien siège de transmission « est considérée comme irréalisable, conformément au plan général d’urbanisme d’Algésiras, car il est sous réserve de l’aménagement de l’unité d’exécution dans laquelle se situe le terrain ».

Pour cette raison, il a défendu que « pour le moment ce n’est pas possible, et en tout cas ce serait un processus de gestion urbaine extrêmement long et complexe qui dépendrait non seulement de la volonté de ce conseil municipal, mais aussi de celle de le reste des propriétaires de ladite unité d’exécution ».

Après avoir précisé que le Consistoire d’Algésiras « n’a pas de parcelle alternative, ni ne considère l’ouverture d’un CETI appropriée », la première autorité municipale a énuméré les actions que le conseil municipal a menées avec la population migrante comme cible.

Selon la Mairie, ces actions ont été « le cas de la cession de terrains pour la construction du CIE le plus moderne d’Europe ; l’ouverture d’un centre sportif municipal pour répondre à la crise migratoire de juillet 2018 ; le lancement d’un centre pour sans-abri à Villa Vieja ; collaboration économique avec des entités telles que « Un quartier pour tous » ; le Comedor del Padre Cruceyra ; AMBAE, Banque alimentaire, Barrio Vivo, Humans with Resources, Cepaim Foundation, CEAR, Prolibertas Foundation, Cáritas Diocesana ou Croix-Rouge », entre autres.

Enfin, Landaluce a souligné qu' »après avoir entendu le conseil d’administration, le conseil des porte-parole municipaux, les syndicats et les représentants du corps de la police nationale, de la garde civile et de la police locale, ainsi que les principales associations de quartier et entités sociales de la région, et le général sentiment du citoyen, nous avons déterminé qu’Algésiras est une ville solidaire, elle a du cœur, mais vous saurez qu’il est de mon devoir en tant que voisin et maire de ma commune de rechercher la meilleure option pour ma ville, ce qui ne passer par la construction d’un CETI à Algésiras » .

A lire également