Un homme d'affaires a été arrêté pour avoir exploité des migrants, contraint de porter des balles de vêtements usagés de 80 kilos sur le dos

Un homme d’affaires a été arrêté pour avoir exploité des migrants, contraint de porter des balles de vêtements usagés de 80 kilos sur le dos

ALICANTE, 27 janv. ( ) –

La police nationale a arrêté un homme d’affaires à Crevillent (Alicante) comme auteur présumé de crimes contre les droits des travailleurs, ayant dans son entreprise plusieurs employés migrants sans contrat de travail, sans assurance accident et sans permis de séjour ou de travail, qui devaient transporter des balles de vêtements usagés pesant jusqu’à 80 kilos sur le dos.

L’unité contre les réseaux d’immigration illégale et les falsifications documentaires de la brigade provinciale de l’immigration et des frontières d’Alicante, soutenue par l’inspection du travail, a détecté que cette entreprise pourrait employer des citoyens étrangers sans les garanties de travail établies, comme l’a rapporté ce vendredi le poste de police provincial d’Alicante. dans un rapport.

Les conditions de travail dans lesquelles ils travaillaient étaient « bien en deçà du minimum légalement garanti », ce qui signifiait un « abus de leur situation de vulnérabilité, car il s’agissait de migrants qui ne parlaient pas la langue et ignoraient leurs droits ».

Lors de la perquisition dans l’entreprise enquêtée, ils ont retrouvé six travailleurs, dont cinq étrangers en situation irrégulière. L’homme de 45 ans arrêté et propriétaire de l’entreprise les aurait tous forcés à travailler pour un salaire hebdomadaire de 200 euros, qu’ils ne recevaient pas s’ils tombaient malades ou ne pouvaient pas venir travailler.

Les ouvriers, qui travaillaient de longues heures sans repos, avaient pour tâche principale de décharger des camions des balles de vêtements usagés, pesant environ 80 kilos, qu’ils transportaient sur le dos et sans aucune forme d’assistance mécanique.

Ces employés ont subi, à de nombreuses reprises, des blessures au dos et aux genoux en raison du chargement de la marchandise et des nombreuses heures travaillées. Lorsque les absences étaient déduites de leur salaire, ils se rendaient au travail avec des médicaments contre la douleur.

L’homme d’affaires arrêté a été libéré après s’être présenté au poste de police et avoir attendu d’être convoqué pour comparaître devant le tribunal.

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