L'APDH critique le fait que le maire d'Algésiras (Cadix) rejette le CETI en supposant des immigrés "dans les rues" de la municipalité

L’APDH critique le fait que le maire d’Algésiras (Cadix) rejette le CETI en supposant des immigrés « dans les rues » de la municipalité

CADIX, 20 août () –

L’Association pour les droits de l’homme d’Andalousie (APDH-A) a critiqué ce samedi que le maire d’Algésiras (Cadix), le populaire José Ignacio Landaluce, ait montré son rejet de la ville accueillant un Centre de séjour temporaire pour immigrés (CETI) soulignant le « pression migratoire » à laquelle la commune est déjà confrontée.

Selon le collectif, le maire « est gêné d’avoir un Centre de séjour temporaire pour immigrés sur la commune, car contrairement à un Centre de rétention pour étrangers (CIE) qui est une prison pour immigrés, au CETI les immigrés peuvent entrer et sortir sans problème. et on les verrait dans les rues d’Algésiras ».

Le premier maire, selon l’APDH-A, « n’a mis aucune entrave à la construction du Centre d’internement des étrangers (CIE) pour priver de liberté les personnes qui n’ont commis aucun crime, qui
ils manquent simplement de documents, ce qui lui semblait et semble très bon et un avantage pour la ville, même si les immigrés internés venaient d’Almería, de Malaga ou de Murcie ou
n’importe où ailleurs dans l’état.

Par ailleurs, même « arguant que sa construction va créer de nouveaux emplois alors que c’est un sophisme », indique le collectif précisant que « désormais, avec la construction du CETI, la mairie ne prend plus en compte les bénéfices pour la ville ni les emplois qui pourrait être créée, tant dans sa construction que dans son entretien ».

« Notre zone pour la majorité des immigrés est une zone de transit, peu veulent rester, car leurs attentes pour l’avenir se situent ailleurs dans l’Etat espagnol ou dans l’Union européenne », rappelle l’association.

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