L'archidiocèse de Séville crée un point de service pour migrants dans la paroisse de San Pío

L’archidiocèse de Séville crée un point de service pour migrants dans la paroisse de San Pío

SÉVILLE, le 11 mars ( ) –

La Délégation Diocésaine des Migrations a créé un point de service pour les migrants dans la paroisse de San Pío L’initiative est née des responsables de la Caritas de ce temple et de La Oliva, et dans les premières semaines, les questions liées à la régularisation de leur situation en Espagne et aux lignes directrices sur les documents d’immigration sont abordées.

La population résidante sur le territoire de l’archidiocèse de Séville – coïncidant avec celle de la province – était d’environ deux millions de personnes en juillet 2022. Parmi eux, 86.902 étaient d’origine étrangère, comme le précise un communiqué. Ce chiffre confirme la chute de la population sévillane, conséquence, entre autres raisons, du faible taux de natalité de ces dernières années, « mais il montre la nécessité d’articuler des mécanismes d’aide pour un secteur qui arrive habituellement dans notre pays dans une situation précaire. « 

Ce service est organisé par Cáritas et comptait initialement deux professionnels dans leurs domaines respectifs, Miguel Carbajo et Araceli Quesada, en plus des bénévoles des deux Cáritas paroissiales. En ce sens, Carbajo explique que « personne n’est aidé s’il n’est pas préalablement dans les ressources de Caritas, pour travailler de manière coordonnée ». Pour commencer, une journée d’attention personnelle a été proposée le mercredi après-midi dans la paroisse susmentionnée, « même si l’on espère que les horaires d’ouverture pourront être prolongés ».

La Délégation à la Migration, dirigée par Salvador Diánez, travaille en réseau avec d’autres entités de l’Église qui concentrent leur engagement sur les migrants et leur réalité, « même s’il est encore tôt pour évaluer le travail ». De cette manière, le délégué diocésain souligne que « nous voulons répondre au projet pastoral et prendre en compte l’immense réalité migratoire, pas seulement dans le Polígono Sur ».

À cet égard, il explique que, précisément dans ces deux paroisses, « nous nous sommes souvent vus pieds et poings liés dans la fourniture de conseils juridiques aux migrants ». Cela fait partie d’un « engagement plus large » dans la pastorale des migrations promue par la délégation diocésaine. « Nous comprenons l’engagement comme une action de grâce, et nous voulons surtout concrétiser ce que signifie accueillir, comme le Seigneur nous l’a dit dans Matthieu 25 », ajoute-t-il.

« Ce service ne doit pas rester dans le cadre territorial du Polígono Sur. L’expérience doit servir à ce que dans les paroisses nous prenions conscience de la réalité de ces personnes, et à partir de là, nous essayons d’amener des avocats chrétiens à servir et à pouvoir mettre en œuvre le service aux migrants. points dans d’autres paroisses ».

A lire également