Le capitaine présumé d’un bateau avec 14 personnes qui a payé 5 000 euros pour le voyage à Almería est jugé
ALMERÍA, 1er novembre () –
Le Tribunal provincial d’Almería accueillera ce jeudi le procès d’un homme de 33 ans accusé d’avoir piloté un bateau avec 14 personnes à bord, dont quatre mineurs, qui ont payé chacun 5 000 euros pour obtenir une place sur le bateau qui a pris le côtes algériennes jusqu’à Almería en mars dernier.
Le parquet va demander sept ans de prison contre l’accusé pour un prétendu délit contre les droits des citoyens étrangers, selon le document de qualification provisoire du procureur, auquel Europa Press a eu accès.
Selon l’accusation, l’accusé aurait organisé, de connivence avec d’autres individus non identifiés, le transport clandestin de plusieurs personnes en échange d’environ 5 000 euros pour chacun des occupants qui souhaitaient entrer sur le territoire espagnol « en sachant qu’ils le faisaient clandestinement ». pour un poste frontière non autorisé à cet effet ».
En ce sens, pour échapper au contrôle des autorités, ils sont partis à l’aube du 23 mars d’une plage d’Algérie à bord d’un bateau en fibre de 2,05 mètres de large et 5,3 mètres de long équipé d’un 85 chevaux. Au total, il y avait 14 personnes, dont quatre mineurs, l’accusé étant censé être chargé de garder la direction du bateau et de la boussole.
À un moment donné du voyage, en raison des « circonstances météorologiques défavorables », de « l’inaptitude » du bateau et de la « vitesse élevée » à laquelle il roulait, le moteur s’est arrêté à plusieurs reprises jusqu’à ce que le bateau finisse par dériver sans eau ni nourriture. « pour ses occupants ; une situation qui a duré plusieurs heures jusqu’à ce que, vers 16 heures, elle soit secourue par Maritime Rescue.
Le bateau ne remplissait pas les conditions requises pour ce type de voyage ni pour résister au vent, aux vagues ou à d’autres circonstances défavorables telles que celles survenues. De même, il n’était pas équipé de matériel de sauvetage, comme des gilets de sauvetage pour tous les occupants, des radeaux de sauvetage, des bouées de sauvetage, ni de signaux de détresse comme des fusées éclairantes adaptées à l’utilisation, ou des balises de signalisation.
Il n’était pas non plus équipé de pompes de cale en état d’usage, ni de seaux, ni d’aucun équipement de communication radio ou de sécurité de navigation comme un radar ou des feux, autant de mesures destinées à sauvegarder la vie et l’intégrité des personnes à bord. De plus, il manquait de compartiments étanches et comportait des câbles lâches et aucune épissure.
En revanche, et compte tenu de la nature du voyage, le navire avait à bord environ cinq fûts de carburant pour faire le plein « sur place » « avec pour conséquence un risque de déflagration et/ou de combustion, sans l’existence d’extincteurs ou d’autres mesures similaires ». étant prouvé. à cette fin. » Le procès devrait commencer à 11 h 15 dans la troisième section du tribunal provincial d’Almería.