Le Conseil alloue 450 000 euros aux entités de Huelva pour servir plus de 10 000 immigrés

Le Conseil alloue 450 000 euros aux entités de Huelva pour servir plus de 10 000 immigrés

HUELVA, 3 nov. ( ) –

La délégation territoriale pour l’inclusion sociale, la jeunesse, les familles et l’égalité de la junte de Huelva va allouer cette année un total de 450 000 euros en deux lignes de subventions aux entités locales de la province pour la prise en charge de plus de 10 000 immigrants, qu’il suppose « tripler le montant par rapport à l’appel 2021 ».

Comme indiqué par le Conseil dans un communiqué de presse, pour la coordination de cette aide et de toutes les ressources existantes dans la province pour la population migrante, la Délégation de l’Inclusion Sociale a organisé une conférence à Huelva avec des entités locales et du Tiers Secteur qui a avait la présence du directeur général des politiques migratoires de la Junta de Andalucía, Jesús Toronjo, et du délégué de l’inclusion sociale, de la jeunesse, des familles et de l’égalité de la Junta de Huelva, José Manuel Barrero.

En ce sens, Jesús Toronjo a profité de cette rencontre pour expliquer les priorités de son département en matière de politique migratoire aux représentants des sept entités privées et des huit mairies qui ont participé à la conférence.

De son côté, José Manuel Barrero a expliqué que les 450 000 euros de subventions financent cette année des programmes dont le but est « d’améliorer les conditions de vie des migrants et de favoriser l’inclusion sociale des immigrés résidant dans la Province ».

Ils ont également pour objectif « le maintien des abris et des services d’accueil temporaires dans les zones de la province où se déroulent des campagnes agricoles ou saisonnières ou dans des noyaux où l’afflux spécial de travailleurs déplacés ne peut être pris en charge par des services d’accueil normalisés ».

La première ligne de subventions va aux entités locales pour la prise en charge des immigrés et des émigrants temporaires et de leurs familles. La dotation budgétaire a augmenté de 162 %, passant de 93 552 euros à 250 000 euros.

A partir de cette ligne, sept actions vont être financées –trois de plus que lors de l’appel précédent–de six mairies de province, dont cinq de plus de 20 000 habitants. Ce sont la capitale de Huelva, Almonte, Lepe, Isla Cristina, Lucena del Puerto et Moguer. De plus, cette action implique l’embauche de 10 travailleurs.

À cet égard, sur les sept programmes, cinq sont principalement destinés à l’information et au conseil, en tant que renforcement des services sociaux pour assister la population migrante, tant résidente que temporaire.

Les deux autres projets, tous deux de Moguer, visent la gestion d’une maison pour loger temporairement des travailleurs agricoles et la formation par des cours de langue, de culture espagnole, d’hygiène, de compétences sociales et de promotion de la participation aux activités de loisirs et de temps libre promus dans la municipalité.

200 000 EUROS POUR SEPT ENTITÉS PRIVÉES

La deuxième ligne de subventions, destinée aux entités privées pour les programmes d’action sociale destinés aux migrants, dispose d’un budget de 200 000 euros, soit 40 % de plus que lors de l’appel précédent.

Ces entités sont Accem, Huelva Acoge, Asnuci, Codenaf, Cepaim, Fecons et Diappo, cette dernière association avec un projet destiné aux personnes sans domicile et destiné principalement aux immigrés résidant dans les bidonvilles.

Les programmes seront mis en œuvre dans sept localités de la province – la capitale de Huelva, Lepe, Isla Cristina, Lucena del Puerto, Moguer, Palos de la Frontera et Cartaya – et concerneront quelque 1 700 immigrants. Pour ce faire, il y a 13 professionnels, dont des diplômés en droit, des travailleurs sociaux et des médiateurs.

De cette façon, le délégué de l’inclusion sociale a valorisé « le travail » réalisé par toutes les entités qui travaillent avec les immigrés.

« Nous avons une bonne relation de confiance avec toutes les entités qui travaillent avec les migrants, nous travaillons ensemble pour améliorer les conditions de vie et construire des processus d’inclusion qui normalisent leur situation et contribuent à trouver des voies légales pour le travail temporaire et à créer des systèmes de protection humanitaire », a déclaré le délégué.

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