Le Défenseur rappelle que les personnes vulnérables occupent 51% des actions et alerte sur l'augmentation "cruelle" des suicides chez les jeunes

Le Défenseur rappelle que les personnes vulnérables occupent 51% des actions et alerte sur l’augmentation « cruelle » des suicides chez les jeunes

SÉVILLE, 24 mai. () –

Les actions auprès des personnes vulnérables représentent plus de la moitié des actions entreprises par le Médiateur andalou, en particulier, 51%, englobées dans des actions liées à la défense des droits des citoyens dépendants et des services sociaux, du logement, de la santé et de l’aide sociale, de l’éducation, de la sécurité sociale avantages sociaux, les migrants, les détenus et l’égalité des sexes.

Le médiateur andalou, Jesús Maeztu, a présenté ce mercredi à la commission correspondante du Parlement d’Andalousie le rapport annuel 2022 de l’institution, dans lequel pour la première fois il a ordonné les droits qu’il défend conformément aux principes du 2030 Agenda Le bloc de défense de la dignité des peuples est suivi par Planeta (21%), Prospérité (21%) et, enfin, Culture de Paix et Alliances (7%).

Plus de 30 000 personnes se sont tournées vers le Médiateur cette année pour défendre et garantir leurs droits, ce que Maeztu a traduit en plus de 12 400 plaintes et 12 700 autres requêtes avec réponses, dont plus de 600 actions de promotion des droits.

Parmi les problèmes mis en évidence, comme indiqué dans un communiqué de presse, Maeztu a mis en évidence ceux liés à la santé publique, en particulier la préoccupation concernant les soins primaires et l’aggravation de la santé mentale ; les risques de la transition numérique et l’éradication des colonies de migrants, axés sur Huelva et Almería.

« Nous sommes le dernier recours pour ces demandes; marquées par le désespoir ou le désespoir, qui ont à de nombreuses reprises cessé de faire confiance aux administrations publiques en tant qu’avocats pour leurs droits », a souligné le Médiateur.

Maeztu a donné un exemple de cas liés aux soins dont ont besoin les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes à charge, les enfants, les adolescents et les jeunes, les familles ou les femmes célibataires avec enfants, dans des domaines tels que le revenu de subsistance, l’accès à un logement décent ; les fournitures de base, les ressources pour l’éducation aux besoins spéciaux, entre autres, « qui, en plus, souffrent de retards suffocants dans leur traitement ». « Beaucoup de situations que vivent ces personnes ont un fil conducteur : la pauvreté et l’inégalité », a-t-il souligné.

Concernant la situation sanitaire, le Médiateur a indiqué que c’est le système de santé publique qui offre la sécurité à la population, raison pour laquelle il a estimé que « la réponse doit être, à notre avis, la même que celle que nous exigeons dans les moments les plus difficiles de la pandémie : ce n’est qu’en renforçant le financement de la santé publique et en augmentant le nombre de professionnels qu’il sera possible d’améliorer la santé de la population, en abordant les problèmes cliniques et de santé sur la base de critères de nécessité et non de disponibilité économique ».

« LES PROBLÈMES ÉLÉMENTAIRES DOIVENT ÊTRE RÉSOLUS AVEC DES RESSOURCES PUBLIQUES »

« Je suis convaincu que les problèmes de soins primaires doivent être résolus avec des ressources publiques et au sein du système de santé publique », a souligné Maeztu, qui s’est dit confiant que « le consensus d’amélioration atteint il y a tout juste 48 heures à la table technique servira à renforcer la piliers de notre système public de soins primaires, préserver les droits statutaires des citoyens et rendre dignes ses professionnels ».

Le Médiateur a également plaidé pour la prévention et la détection dans les soins de santé mentale, et a demandé que les pathologies et les troubles de nature mentale « ne restent pas invisibles ». Dans le même temps, Maeztu s’est montré préoccupé par l’augmentation des cas de suicide, notamment « durs et cruels » chez les enfants, les adolescents et les jeunes, et s’est félicité de l’acceptation de sa demande d’un plan spécifique en L’Andalousie contre le suicide.

Sur d’autres questions en suspens, Maeztu a commenté la nécessité d’une transition numérique « équitable » qui intègre toutes les personnes, y compris les personnes vulnérables ayant des problèmes d’adaptation et des compétences numériques. Il a également exigé une réglementation du rendez-vous préalable pour mettre fin aux retards dans l’attention à la citoyenneté et à l’isolement, en même temps qu’il a exigé que l’alternative de l’attention face à face existe.

De même, il s’est concentré sur l’automatisation de certaines procédures, dans le cas de la demande d’allocations de subsistance, qui exclut certaines personnes, et comme cela se produit dans l’accès aux services d’intérêt général tels que ceux liés aux banques, qui est connu sous le nom de exclusion financière.

De même, Maeztu a souligné le travail de ce commissaire pour parvenir à l’éradication des colonies dans les populations de fraises de Huelva et dans les populations horticoles de l’ouest d’Almería.

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