Le directeur du CETI de Ceuta démissionne après l'ordre du gouvernement d'arrêter l'entrée des migrants
CEUTA, 2 août ( ) –
Le directeur du Centre de Séjour Temporaire pour Immigrés (CETI) de Ceuta, José Durán, a présenté sa démission, comme l'a confirmé la Délégation Gouvernementale dans la ville autonome, qui a précisé que Durán avait communiqué son intention de quitter son poste « il y a un mois ». » temps ».
Le départ du directeur intervient peu après que l'institution a annoncé qu'elle allait accueillir les 16 migrants qui campaient aux portes du CETI depuis ce jeudi, en attente d'être accueillis dans les installations après que le ministère de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations ait ordonné de ne pas les admettre. de nouveaux résidents afin de « décongestionner » le Centre.
Le CETI héberge plus de 620 personnes malgré une capacité d'occupation limitée à 512 places. La Délégation a signalé qu'il y aurait plusieurs départs de migrants vers la péninsule dans les prochains jours, sans toutefois préciser la date ni le volume de personnes. Des sources consultées par Europa Press affirment que l'institution dirigée par la socialiste Cristina Pérez envisage le départ de 160 résidents.
La décision adoptée par le ministère dirigé par Elma Saiz ce jeudi a été historique, puisqu'il n'a pas refusé de nouveaux accueils au CETI même lorsque sa capacité d'accueil approchait les 1.000 personnes.
MIGRANTS NUIT AUX PORTES
Six hommes originaires du Mali, de Guinée Conakry, du Soudan et du Tchad, ainsi que dix Marocains, ont passé la nuit aux portes des installations ce matin. Tous se trouvent dans la ville autonome depuis trois à dix jours.
La Croix-Rouge était chargée de prodiguer des soins d'urgence aux blessés légers, en plus de leur fournir des couvertures et d'autres matériels de base. Ils ont réussi à se nourrir et à s'hydrater grâce aux habitants, qui sortaient pour partager leur subsistance.
Deux des Nord-Africains, âgés de 20 et 23 ans, ont déclaré ce vendredi à Europa Press que, ces derniers jours, la Police Nationale a cessé de délivrer le certificat nécessaire à l'entrée des migrants au CETI, qui confirme leur comparution dans les locaux de la police. . Lorsqu'une personne franchit la frontière, elle doit se rendre au Quartier Général Supérieur, où une convocation lui est proposée au Groupe Opérationnel des Étrangers (GOE), qui prépare le dossier documentaire qui est ensuite transmis au Centre des Immigrants.
Le Siège a nié les faits et a assuré que les démarches administratives se déroulaient normalement. La Police Nationale est chargée d'autoriser le départ des résidents du CETI vers la péninsule. Ses agents, en possession des listes, vérifient l'identité des migrants à la Gare Maritime, avant de partir pour Algésiras.
Les jeunes Marocains ont dénoncé le traitement préférentiel accordé aux populations subsahariennes dans le processus de sélection des résidents qui marchent vers la péninsule. La sélection dépend de critères tels que l'ordre d'arrivée en Espagne ou la situation de vulnérabilité de chaque détenu, qui est déterminée par les rapports préparés par les professionnels du CETI.