Le gouvernement continue de négocier pour sauver la réforme de la loi sur l'immigration, avec Clavijo comme médiateur, mais sans progrès

Le gouvernement continue de négocier pour sauver la réforme de la loi sur l'immigration, avec Clavijo comme médiateur, mais sans progrès

Le gouvernement a négocié toute la journée au Congrès pour essayer d'avancer dans la prise en compte de la réforme de la loi sur l'immigration afin de répartir les mineurs migrants non accompagnés entre les communautés autonomes. Selon des sources parlementaires, le président des îles Canaries, Fernando Clavijo, joue le rôle de médiateur, mais pour l'instant aucun progrès n'a été réalisé.

Dans le débat sur la prise en compte de la norme, qui a eu lieu ce mardi en plénière, le PP et Junts ont demandé au PSOE, Sumar et CC, signataires de l'initiative, de retirer la réforme. Tous deux, comme Vox, ont réitéré leur rejet de l’initiative telle que rédigée.

De son côté, la députée de la Coalition canarienne, Cristina Valido, s'est prononcée en faveur de ne pas soumettre le texte au vote si un accord n'est pas trouvé pour garantir son traitement. Quoi qu’il en soit, pour franchir cette étape, il faudra également que le PSOE et Sumar, les deux autres signataires du texte, soient d’accord. « Si dans les prochaines heures il n'y a pas d'accord, je demanderai qu'il n'y ait pas de vote, que cela reste sur la table et que nous continuions à discuter », a-t-il assuré.

Avec la modification de l'article 35 de la loi sur l'immigration, le gouvernement souhaite distribuer obligatoirement les mineurs migrants non accompagnés en provenance de territoires avec une suroccupation de 150 %. Après le « non » de Junts et Vox, le Gouvernement aurait besoin, au moins, de l'abstention du PP, qui fait référence à ses demandes de modifier son vote et de ne pas voter contre la prise en compte.

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