Le Gouvernement donne son feu vert au débat au Congrès sur la réforme de la loi sur l'immigration
MADRID, 19 juillet. () –
Le projet de loi visant à réformer la loi sur l'immigration pour la répartition des mineurs migrants non accompagnés vers d'autres communautés lorsque la communauté d'accueil dépasse 150% de sa capacité d'accueil a reçu l'approbation du gouvernement afin qu'il puisse être traité au Congrès, avec lequel le débat sur sa prise en considération peut désormais être inscrite à l'ordre du jour de la séance plénière du Congrès prévue mardi prochain.
L'initiative, signée par le PSOE, Sumar et la Coalition Canarienne, a été enregistrée lundi dernier au Congrès et a été qualifiée mercredi par le Conseil de la Chambre, qui a ordonné sa publication et l'a envoyée au Gouvernement pour approbation.
La Constitution accorde à l'Exécutif le pouvoir d'opposer son veto au traitement des initiatives législatives s'il estime qu'elles conditionnent sa politique budgétaire, soit en raison d'une augmentation des dépenses, soit d'une diminution des recettes.
Dans ce cas, l'autorisation de son débat est intervenue dès sa publication au Journal Officiel des Cortès. Le gouvernement dispose d'un mois pour faire une déclaration, mais il est pressé car il souhaite que le premier débat sur la réforme ait lieu mardi prochain.
Il y a eu des cas où il a réagi encore plus rapidement, comme avec le projet de loi qui a mis fin au crime de sédition, lorsqu'il a fallu moins de 24 heures pour donner son approbation au débat.
PROCÉDURE D'URGENCE
Il y a deux semaines, le Gouvernement a également donné son aval au débat sur la réforme judiciaire convenue par le PSOE et le PP dans le cadre de son accord pour renouveler le Conseil Général du Pouvoir Judiciaire (CGPJ), le jour même de sa publication au Bulletin de des Cortès et Dans le cas de la loi d'amnistie, l'autorisation du gouvernement est intervenue trois jours après avoir été qualifiée par le Conseil.
Le PSOE, Sumar et la Coalition Canarienne ont demandé que le processus de réforme de la Loi sur l'Immigration soit traité selon la procédure d'urgence, ce qui implique de réduire les délais de moitié. Toutefois, si le processus d'examen est adopté mardi prochain, il est prévu que son traitement ne commencera de facto qu'en septembre, déjà avec la nouvelle période de sessions.