Le délégué gouvernemental aux îles Canaries indique que la migration a diminué de 20% dans les premiers jours de janvier
LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 13 janv. ( ) –
Le délégué gouvernemental aux îles Canaries, Anselmo Pestana, a indiqué que l’arrivée de migrants dans l’archipel par voie maritime irrégulière a diminué de 20% au cours des premiers jours de janvier par rapport à la même période en 2022, bien qu’il admette que ces les données sont « prématurées » en ce qui concerne l’évolution de l’immigration.
Pestana a ajouté lors d’une conférence de presse que 2022 s’est clôturée avec une baisse de 31% des migrants arrivant aux îles Canaries, précisant que dans l’année qui vient de se terminer, il y a deux périodes, la première, qui est celle indiquée par au premier trimestre de l’année où il y a eu une augmentation de plus de 100 pour cent.
Cependant, a-t-il dit, une deuxième période commence en avril au cours de laquelle il y a une réduction des arrivées migratoires dans les îles, ce qui, a-t-il déclaré, a permis à 2022 de se clôturer avec une baisse de 31 %.
Il a également souligné que dans la comparaison de 2020 à 2021, il y avait également une baisse d’environ 900 personnes de moins dans l’arrivée de migrants (-7%).
En tout cas, Pestana a montré son « inquiétude » quant à la « précarité » des bateaux arrivés ces derniers temps, puisqu’ils sont pneumatiques, soulignant qu’ils sont « beaucoup plus fragiles » et sont « plus meurtriers » face à toute changement de temps et de mer sur la route de l’Atlantique, qu’il espère « fermera un jour ».
QUELQUE 1 000 MIGRANTS DANS LES CENTRES
D’autre part, Pestana a souligné qu’il y a actuellement environ 1 000 migrants entre les Centres d’attention temporaire pour étrangers (CATE) et les Centres d’internement pour étrangers (CIES). Concrètement, il en estime environ 50 en CATE, alors qu’entre 800 et 1 000 sont au CIES, dont 200 en accueil complet.
Au vu de ces chiffres, il a assuré que les ressources disponibles « ne sont pas stressées », précisant que les périodes pendant lesquelles les migrants y restent sont « vraiment courtes ».
EN TRANSIT
D’autre part, Pestana interrogé à plusieurs reprises par les 1 000 migrants qui, selon les évêques canariens alertés en novembre 2022, seraient laissés à la rue, principalement sur l’île de Gran Canaria, après avoir eu 18 ans le 1er janvier 2023, il n’a pas vérifié avec des chiffres quel est le nombre de personnes qui ont atteint l’âge de la majorité et qui quitteraient donc les centres pour mineurs, mais il a déclaré que les amendements à la loi sur l’immigration « facilitaient ce transit ».
Il a également expliqué que les réformes de ladite réglementation permettent aux mineurs, sous la tutelle des communautés autonomes, d’avoir des documents, et même à ceux qui viennent sans papiers, afin qu’ils puissent travailler et légaliser leur situation.