Le gouvernement s'inquiète de la relation entre l'immigration et la criminalité, mais demande à Vox d'aborder "la partie humaine".

Le gouvernement s’inquiète de la relation entre l’immigration et la criminalité, mais demande à Vox d’aborder « la partie humaine ».

PALMA, le 13 février () –

La ministre de la Présidence, Antònia Estarellas, a reconnu mardi que l’Exécutif considère avec inquiétude la relation directe, rapportée par un responsable de la police dans un média, entre l’immigration clandestine et la délinquance, même si elle a demandé à Vox « de ne pas perdre de vue le partie humaine ».

Lors du débat sur les questions de contrôle à l’Exécutif en séance plénière de la Chambre Autonome, Estarellas a répondu au député de Vox Sergio Rodríguez, qui a demandé au gouvernement de « ne pas prendre position face à cette réalité » car une grande partie de l’aide celui accordé à ces personnes exerce un « effet d’appel ».

Rodríguez a également évoqué les inscriptions illégales et le fait que, selon lui, de nombreuses municipalités, de la même manière, « détournent le regard ».

L’édile, pour sa part, a rappelé que, même si elle partage l’inquiétude face à l’augmentation de la criminalité liée à l’immigration irrégulière, il s’agit dans de nombreux cas de personnes qui fuient des conflits et qui ont besoin de soins de base.

Les députés de Vox ont affiché sur leurs sièges des affiches appelant à la démission du ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, suite à la mort de deux gardes civils à Barbate.

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