Le maire d'Alcalá exige une nouvelle fois de Sánchez un plan d'arrivée des migrants "pour anticiper les problèmes"

Le maire d’Alcalá exige une nouvelle fois de Sánchez un plan d’arrivée des migrants « pour anticiper les problèmes »

ALCALÁ DE HENARES, 30 octobre ( )

La maire d’Alcalá de Henares, Judith Piquet, a une nouvelle fois critiqué ce lundi « le manque d’information, de coordination » et, surtout, de protocole de la part du gouvernement central compte tenu de l’arrivée prévisible d’ici au moins deux semaines de quelque 450 migrants des îles Canaries vers la base militaire « Primo de Rivera », dans la ville de Complutense, qui « peut aider les autorités municipales à anticiper les problèmes ».

Après la tenue ce lundi d’une Commission locale extraordinaire de sécurité, à laquelle la déléguée adjointe du gouvernement à Madrid, Elena Bernardo, n’a pas voulu participer, selon Piquet elle-même, le maire a insisté pour que la Mairie de Complutense « continue sans avoir plus d’informations ».  » que ce qu’ils ont partagé avec les médias la semaine dernière.

Selon Piquet, Bernardo, lors de sa visite à Alcalá ce dimanche, « a exprimé son mécontentement parce que nous avons prévu de réaliser ce Conseil de sécurité » et a reproché à la municipalité de lier l’arrivée des migrants au taux de criminalité. Le premier maire a répondu « en expliquant le sens d’un conseil de sécurité local ».

« Le subdélégué devrait connaître les réglementations en la matière, mais un Conseil de sécurité doit simplement coordonner, planifier et coopérer à toutes les actions de sécurité liées à l’arrivée des migrants dans la ville », a ironisé Piquet.

COMMENT AGIR FACE À DES CRIMES OU ACCIDENTS

Le gouvernement municipal a également exigé une fois de plus une planification et un protocole d’action, dont on ne sait pas s’il arrivera avant ou après les migrants.

« Nous voulons savoir comment nos forces et organes de sécurité doivent agir au cas où, par exemple, certaines de ces personnes, qui vont vivre ensemble dans un régime ouvert et qui parcourront nos rues, s’évanouissent », a-t-il déclaré. indiqué.

Le maire s’est demandé ce qu’il faudrait faire dans un cas comme celui-là : s’il fallait transférer la personne vers un centre de santé ou un hôpital, ou en cas de toute infraction administrative ou pénale découlant d’une ordonnance municipale ou du Code pénal. parce qu’ils viennent sans affiliation et ce seront des inconnus.

Lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion de sécurité, Piquet s’est également demandé « que vont faire ces gens une fois arrivés ici », s’ils vont être accompagnés par des organisations non gouvernementales, s’ils vont participer à des ateliers professionnels ou encore vont-ils « errer sans travail, sans profit, sans argent ».

Enfin, le maire a expliqué qu’ils ont également demandé au gouvernement de Pedro Sánchez l’affiliation de ces personnes et s’il existe un protocole de distribution concernant les territoires concernés, pour savoir s’il est « objectif ou arbitraire ».

« Le subdélégué voulait nous accuser de ne pas être solidaires, alors qu’entre 15 et 20% de la population d’Alcalá est étrangère et pleinement intégrée à la ville. Mais cela inquiète les citoyens et le gouvernement d’Alcalá et la seule chose que nous voulons c’est anticiper les problèmes », a conclu le premier maire.

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