Le Médiateur admet avoir traité une plainte pour l'enfermement pendant un mois d'un jeune ex-tuteur au CIE Valencia

Le Médiateur admet avoir traité une plainte pour l’enfermement pendant un mois d’un jeune ex-tuteur au CIE Valencia

VALENCE, 8 juin () –

Le Médiateur a accepté de traiter une plainte pour l’enfermement « illégal » au CIE de Valence pendant un mois d’un jeune ex-tuteur, selon le document fourni par la Campagne pour la fermeture des centres d’internement pour étrangers et la fin des déportations (CIEs NO) Valence.

De l’entité, ils ont rappelé dans un communiqué que ce jeune homme, âgé de 22 ans et de nationalité marocaine, ex-tutelle de la Communauté de Madrid, est resté confiné à Zapadores entre le 21 janvier et le 23 février de cette année, malgré le fait que dans le centre avait la résolution judiciaire qui suspendait son ordre d’expulsion.

Cependant, « aucune autorité n’a vérifié sa situation juridique ou, si elles l’ont fait, elles l’ont ignoré et l’ont maintenu privé de liberté dans le but de l’expulser », ont-ils déploré.

À cet égard, un tribunal d’Alcalá de Henares a accepté le 21 janvier de placer le jeune homme au CIE à la suite d’un ordre d’expulsion émis par la Délégation du gouvernement de Madrid deux ans plus tôt. Ni ce tribunal ni la CIE n’ont tenu compte du fait que le TSJ de Madrid a confirmé un appel déposé par le garçon le 8 juillet 2021 et a accepté la suspension conservatoire de l’arrêté d’expulsion. « Il a été enfermé à Valence afin d’être expulsé à tout moment », ont-ils critiqué.

Le TSJ a pris cette décision en considérant qu’il y avait « de multiples indices d’origine sociale » du garçon et a critiqué la Communauté de Madrid et l’Administration en général pour « l’inaction » et le « manque de coordination » pour régulariser sa situation administrative.

Cette condamnation, selon l’entité, met en évidence le « problème » déjà dénoncé par les organisations sociales et, même, transféré par le médiateur au bureau du procureur général de l’État, qu’il existe un pourcentage important de mineurs sous tutelle âgés de 18 ans sans avoir été documentée. L’article 35 de la loi sur l’immigration dispose que les mineurs sous tutelle ont droit à un permis de séjour, qui doit être demandé à la demande de l’organisme qui assume la tutelle.

Le non-respect de cette peine et de la loi sur l’immigration elle-même – qui envisage l’admission au CIE par mesure de précaution pour assurer l’expulsion – « prouve que l’enfermement du jeune homme était illégal. Cependant, personne n’a assumé la responsabilité et rien n’a été fait pour prévenir des cas similaires », ont-ils averti.

Pour ces raisons, la Campagne a déposé une plainte auprès du Médiateur sollicitant son intervention pour établir des mesures de coordination qui empêchent la répétition de situations similaires et appliquent des mesures disciplinaires contre les responsables de l’enfermement « illégal » du jeune homme. Le Médiateur a répondu le 6 juin en admettant la plainte pour traitement et en annonçant l’ouverture d’une procédure devant les instances administratives compétentes.

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