Le policier local de Palma qui louait des logements insalubres à des migrants est condamné à une amende de deux millions d’euros
Il s’agit de la sanction la plus importante imposée par le ministère en matière de logement insalubre.
PALMA, 16 février ( ) –
La Direction Générale du Logement et de l’Architecture, dépendant du Département du Logement, du Territoire et de la Mobilité, a infligé une amende de deux millions d’euros (2.040.068) au policier local de Palma qui gérait des entrepôts et des locaux commerciaux comme des logements frauduleux pour les migrants.
Selon des sources du ministère, l’amende a été infligée pour la commission de 68 infractions très graves, pour création de logements insalubres, à l’entreprise qui gère ces espaces dans diverses zones de Palma (Gomila, Forners et s’Indioteria).
Rappelons que le responsable a été arrêté par la Police Nationale le 24 novembre suite à une plainte du Service d’Inspection Départemental, une action menée en collaboration avec la Police Nationale et la Police Locale de Palma.
Une fois la décision de sanction notifiée à la mi-janvier, l’entreprise sanctionnée disposait d’un mois pour présenter un recours en réexamen, qui n’a pas encore été exécuté, et également d’un délai de deux mois pour introduire un recours contentieux-administratif.
Le ministère avait précédemment ouvert un dossier de sanction pour cette affaire et la ministre du Logement, Marta Vidal, a déclaré que la sanction correspondante serait imposée pour la création de logements insalubres contraires à la loi.
Il s’agit de la plus grande sanction imposée par le Département en matière d’habitat insalubre et elle est supérieure à la somme de toutes les amendes déposées jusqu’à présent – au total, il y a eu 54 sanctions pour un montant global de 492 126 euros pour la création d’habitats insalubres ou pour faites-en la publicité–.
La création de logements insalubres est classée dans la loi sur le logement des Baléares parmi les infractions les plus graves, passibles d’amendes allant de 30 001 euros à 90 000 euros. La sanction est fixée à une amende pour chacun des logements insalubres créés.
Dans ce cas, le service d’Inspection du Logement a localisé un total de 68 chambres de la même entreprise, situées dans des locaux différents, rez-de-chaussée ou sous-sols auxquels avaient été aménagées plusieurs pièces sans salle de bain et sans ventilation ni lumière naturelle. D’autres étaient situés dans des locaux, dans des pièces séparées, également sans ventilation ni lumière naturelle.