Le PP d'Armilla (Grenade) exhorte le gouvernement à rejeter l'accueil « inapproprié » des migrants à la base aérienne
ARMILLA (GRENADE), 7 avril. (E) –
Le Parti Populaire (PP) d'Armilla a annoncé qu'il enregistrerait lundi matin une proposition de Déclaration Institutionnelle pour exiger que le Gouvernement et le Ministère de l'Inclusion, de la Sécurité Sociale et des Migrations rejettent le projet de construction pour l'installation d'un centre d'accueil de migrants à la base aérienne, dont l'emplacement est « inapproprié ».
Ainsi, comme l'a déclaré le porte-parole de la formation au Conseil, Antonio Manuel Membrilla, il a insisté sur « la nécessité » d'une unité institutionnelle des différents groupes politiques avec représentation au Conseil d'Armillero « tout comme cela s'est produit entre les différentes municipalités qui frontière de la Base », en référence à la manifestation de quartier organisée samedi dernier contre ce projet, avec la participation d'environ 1.200 personnes selon les organisateurs et 550 selon la Garde civile.
En ce sens, il a souligné qu'ils espèrent avec cette déclaration « unir les différentes forces politiques de la municipalité avec la représentation municipale ». Ainsi, Membrilla a souligné que tant les mairies elles-mêmes que les voisins ont été « stupéfaits » de connaître les intentions du gouvernement avec « un manque total de transparence et d'information ».
Pour cette raison, il a exhorté le reste des groupes à adhérer à la Déclaration qui reflète « les sentiments des revendications du quartier », tout en rappelant le « caractère inapproprié » du lieu. Dans ce contexte, il a souligné que « l'espace n'est pas conforme à la loi sur l'urbanisme », c'est pourquoi il a indiqué qu'il exhorte le gouvernement espagnol à « prendre du recul et écouter les habitants des cinq municipalités de Grenade ».
Enfin, Membrilla a souligné que « nous devons aller de l'avant pour exhorter le gouvernement espagnol à rejeter ce projet ». De même, il a insisté pour qu' »ils reconsidèrent car ce n'est pas la meilleure formule ni pour les immigrés eux-mêmes ni pour les voisins ».