Le registre, "élément clé" pour l'accueil des migrants, selon la Fundación Alternativas, qui réclame plus de coordination

Le registre, « élément clé » pour l’accueil des migrants, selon la Fundación Alternativas, qui réclame plus de coordination

MADRID, 10 octobre ( ) –

Le registre est « l’élément clé » pour l’accueil des migrants, selon les conclusions de l’étude « Politiques d’accueil en Espagne : une approche des mécanismes d’accueil des migrants » de la Fondation Alternativas, qui réclame plus de coordination.

Le document concentre l’attention sur les questions liées aux instruments et moyens des administrations publiques pour accueillir les immigrants, protéger leurs droits fondamentaux et faciliter leurs processus d’inclusion et d’intégration dans le pays.

Concrètement, il souligne que l’existence du registre a servi « à établir des droits fondamentaux auxquels toute la population a accès, indépendamment de sa nationalité ou de sa situation administrative, afin de garantir la cohésion sociale ». Cependant, il prévient que certaines municipalités et communautés autonomes ont établi des règles ou des procédures qui rendent difficile, par exemple, l’accès des migrants en situation irrégulière au système de santé publique ou aux différentes prestations redistributives du système éducatif.

En ce sens, ils ont déclaré que « seules quelques communautés autonomes » (Andalousie, Aragon, Canaries, Catalogne, Communauté valencienne, Euskadi et Navarre) disposent d’instruments spécifiques qui abordent la question de l’accueil.

MÉCANISMES PERMANENTS DE COMMUNICATION ET DE COLLABORATION

C’est pourquoi il propose d’établir des mécanismes permanents de communication et de collaboration, « pour pouvoir adapter, dans la mesure du possible, les services aux besoins de la société d’accueil et des migrants ».

De même, il appelle à établir des indicateurs « minimaux » partagés, car, comme il le souligne, ces outils communs pourraient être utiles pour « déterminer l’adéquation et l’impact des actions menées, ainsi que pour améliorer l’échange d’informations et l’apprentissage entre les administrations ». , et entre ceux-ci et les entités sociales qui réalisent également des interventions d’accueil ».

De la même manière, il souligne l’importance de l’évaluation, qui doit servir « à corriger les actions entreprises jusqu’à présent et à déterminer quels sont les points d’amélioration ou les points forts des différentes initiatives ». Par ailleurs, il souligne que cette collecte d’informations pourrait constituer « une banque d’expériences partagées », qui permettrait l’échange de connaissances et de « bonnes pratiques » entre administrations.

Le directeur du Laboratoire de politiques publiques de la Fondation Alternativas, Jesús Ruiz-Huerta, la professeure et écrivaine de l’ouvrage en question, Gemma Pinyol-Jiménez et la fondatrice et présidente du Movimiento por la Paz (MPDL) ont participé à la présentation du travail. , Paquita Sauquillo, entre autres.

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