Le skipper d'un jet ski arrêté à Melilla pour avoir amené un migrant du Maroc et l'avoir abandonné sur la plage

Le skipper d’un jet ski arrêté à Melilla pour avoir amené un migrant du Maroc et l’avoir abandonné sur la plage

MELILLA, 11 mai. ( ) –

La Garde civile a arrêté un citoyen espagnol à Melilla en tant que propriétaire d’un jet ski en tant qu’auteur présumé d’un crime de traite des êtres humains après avoir introduit un migrant des côtes voisines du Maroc dans la ville espagnole et abandonné le « sans papiers » afin que il pourrait atteindre la côte de la plage Horcas Coloradas par ses propres moyens.

Comme l’a rapporté ce jeudi un porte-parole du Commandement civil, le service de surveillance des côtes et des frontières de la Garde civile de Melilla a aperçu « un jet ski occupé par deux personnes qui s’approchaient de la côte marocaine et comme l’un d’eux, il s’est jeté dans la mer, réussissant à nager et à atteindre avec difficulté la plage de Horcas Coloradas ».

De même, a ajouté la source susmentionnée, depuis le point de surveillance des côtes et des frontières, un suivi a été effectué sur le jet ski, vérifiant qu’il se dirigeait à toute vitesse en direction de Puerto de Melilla.

Compte tenu de ces faits, une patrouille de sécurité citoyenne a aidé le migrant sur place, l’a interrogé et s’est ensuite déplacé vers la marina de Noray.

Dans la marina, les agents ont localisé le skipper du jet ski et il a été reconnu « sans aucun doute » par le migrant comme la personne qui l’a transféré des côtes marocaines et l’a jeté à la mer.

Le porte-parole de la police a expliqué qu’une fois le patron identifié, un homme adulte, de nationalité espagnole et résidant dans la ville espagnole d’Afrique du Nord, a été arrêté et traduit en justice comme auteur présumé d’un crime contre la loi des citoyens étrangers, connu en argot comme « trafic d’êtres humains ».

Enfin, elle a souligné que le migrant est en bonne santé et conformément à la législation en vigueur sur les étrangers, il a été transféré dans les bureaux officiels de la Police nationale, où un dossier d’expulsion sera ouvert pour entrée irrégulière sur le territoire national.

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