Washington envisage d'ouvrir une centaine de centres en Amérique latine à partir desquels envoyer des migrants aux États-Unis, en Espagne et au Canada

Washington envisage d’ouvrir une centaine de centres en Amérique latine à partir desquels envoyer des migrants aux États-Unis, en Espagne et au Canada

Blinken remercie Albares pour la participation de l’Espagne à cette initiative

MADRID, le 11 mai. ( ) –

L’administration Joe Biden a l’intention d’ouvrir une centaine de centres de traitement des migrants en Amérique centrale et dans le sud du continent d’où ceux qui remplissent les conditions et le souhaitent peuvent être transférés aux États-Unis, en Espagne et au Canada pour travailler ou recevoir une sorte de protection , tel que rapporté par le Département d’État.

Washington a récemment annoncé un accord avec l’Espagne et le Canada afin de promouvoir les canaux de migration légale avant l’expiration de la réglementation sur l’immigration en vigueur ce 12 mai et le retour au soi-disant Titre 8, par lequel les migrants qui arrivent à ses frontières illégalement sera retourné et ne pourra pas réessayer pendant 5 ans.

Inicialmente, está previsto abrir dos de estos centros en Guatemala y Colombia, a los que los migrantes podrán acudir para conocer las distintas opciones que ofrecen Estados Unidos, España y Canadá para conseguir protección internacional o para su reasentamiento en estos países, por ejemplo con algún permis de travail.

Comme l’a expliqué un haut responsable de l’administration Biden, l’intention est « d’ouvrir enfin une centaine de centres de traitement régionaux dans des endroits clés de l’hémisphère occidental ». De même, dans les prochains jours, une plateforme en ligne sera lancée afin que vous puissiez demander un rendez-vous avant de vous rendre dans ces centres.

« Nous espérons que le processus est opérationnel dans les prochains jours », a-t-il confié, sans vouloir donner plus de détails sur les délais ou les emplacements possibles de ces centres régionaux de traitement, comme les a baptisés Washington, puisque les pourparlers sont toujours en cours avec les pays de la région.

En tout cas, la source a indiqué que Washington espère avoir « une participation significative des pays où il y a une présence importante de migrants qui pourraient profiter des nouvelles voies légales disponibles » pour émigrer.

De même, l’administration Biden a annoncé qu’elle prévoyait de déployer pour le moment plus de 140 fonctionnaires fédéraux, tant du Département d’État que du Département de la sécurité intérieure, qui rejoindraient des fonctionnaires de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Tout ce personnel sera chargé d’informer les personnes qui arrivent dans les centres des voies légales offertes par les trois pays qui participent à l’initiative et de vérifier si elles sont éligibles pour y être incluses.

MERCI DES ETATS-UNIS

Cette initiative était l’un des sujets abordés lors de la réunion qui s’est tenue mercredi entre le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, et le secrétaire d’État, Antony Blinken, à Washington et sera également discuté lors de la réunion tenue vendredi à la Casa Blanca le président du gouvernement, Pedro Sánchez, et Biden.

« Nous sommes reconnaissants de l’engagement de l’Espagne à travailler avec nous dans ces centres de traitement régionaux que nous allons établir », a déclaré Blinken à Albares après leur réunion, soulignant également la « voie innovante » créée par le gouvernement espagnol pour la circulaire des programmes de migration, à travers laquelle le secteur privé peut répondre à ses besoins de main-d’œuvre en embauchant des travailleurs saisonniers dans d’autres pays.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que l’Espagne et les États-Unis avaient une « vision partagée » concernant un « phénomène complexe » comme la migration. Ce qui est fait avec cette initiative, a souligné Albares, c’est de démontrer que le chemin irrégulier « n’est pas le seul chemin qui existe » et qu’il n’est pas nécessaire de mettre sa vie en danger et d’opter pour « le mauvais chemin », même si l’on cherche légitimement Un avenir meilleur.

Ni l’administration Biden ni le gouvernement n’ont fourni de chiffres sur le nombre de personnes qui pourraient passer par ces centres de traitement ou celles qui pourraient finalement arriver aux États-Unis, au Canada ou en Espagne.

Des sources gouvernementales ont soutenu qu’en ce qui concerne les accords de migration circulaire existants avec plusieurs pays de la région ainsi que la voie complémentaire approuvée la semaine dernière en vertu de l’élargissement du Programme national de réinstallation (PNR), cela dépendra des besoins des marché du travail espagnol, même si la volonté du gouvernement est pour eux d’augmenter. Cette année, on s’attend à ce que quelque 2 000 travailleurs saisonniers arrivent dans le cadre des accords de migration circulaire avec la République dominicaine, l’Équateur, la Colombie, le Guatemala et le Honduras.

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